Il a décidé de briser le silence après ce qui lui est récemment arrivé. Le ressortissant français affirme qu’il est en situation régulière à Madagascar. Par voie de fait, l’arrêté N°21118/2004 a été annulé par sa demande de révision de situation suivie des faits nouveaux qui est en cours d’instruction auprès du service de l’immigration et de l’émigration. « Jusqu’à la finalisation de cette étude, le présent certificat lui est délivré pour justifier sa présence sur le territoire » a-t-on tiré du certificat administratif enregistré sous le N° 237/Mira/SG/Dgat/Dat/Sie. « Ce document, je l’ai emmené partout surtout quand je sors du territoire de Madagascar » a expliqué le concerné qui confirme que sa présence dans le pays s’inscrit dans un cadre réglementaire. Il dément ainsi les bruits de ces derniers jours parlant d’un ressortissant étranger en situation irrégulière et terrorisant le tout Itaosy. « Je sais pertinemment qu’on parle de moi » a-t-il avancé. Lui-même de mettre les points sur les i : « j’ai les documents attestant mon droit de rester au pays (…) concernant les actes de dénigrement comme quoi j’accapare des terrains, je suis sur le point de gagner un procès relatif à un litige foncier et la partie adverse invente des choses dans le but de me débarrasser de l’affaire ». Stratégie qui aurait bien fonctionné puisque le jugement de son recours en cassation, censé être prononcé lundi, a dû être renvoyé à une date ultérieure, clame le sexagénaire français. Quant à la supputation que tout le quartier est contre lui, le concerné d’apporter sa version : « non, il s’agit d’un litige entre deux personnes et cela a duré plusieurs années». Une guerre d’usure, entre autres, et dont la base est un litige foncier. Ce type de conflit, rappelons-le, est devenu un problème récurrent dans la société malgache. Un casse-tête pour la justice malgache qui trouve 80% des dossiers traités liés au litige foncier.
T.M