Les réunions s’enchaînent à Port-Bergé, tantôt entre les autorités et tantôt entre les représentants de l’Etat et les élus ainsi que les civils, surtout les notables. Hier, le Conseil pour le fampihavanana malagasy (Cfm) a rassemblé les associations des natifs de Tuléar (Fizafato) et ceux de l’Androy (Fiteam). A l’issue de la réunion, un communiqué a été émis. Outre le remerciement d’usage envers les notables pour leur dévouement à résoudre le problème, un appel au calme a été lancé aux protagonistes. Les membres des associations et le Cfm prévoient plusieurs descentes sur terrain pour cette semaine afin de calmer le jeu. Pour l’instant, aucune résolution pragmatique ne semble être prise pour faire face à ce risque d’affrontement éthnique dans le district de Port-Bergé. Certes, les pourparlers continuent mais à la base, le vrai problème réside sur la politique de migration à l’intérieur du pays. Ces dernières années, la migration climatique a généré un mouvement migratoire sans précédent et sans aucune mesure d’accompagnement. Actuellement, la cohabitation entre les migrants et les « tompon-tany » commence à devenir problématique sur certaines localités du pays.
D.R
