La célébration du centenaire de Dox est encore loin de son dénouement ! Représentation théâtrale au Ccesca, montage poétique à l’IFM, inauguration de la salle Dox au ministère de la Culture… Divers évènements ont marqué le 100e anniversaire de cet écrivain. Le dernier en date, l’attribution du nom de « Kianja Dox » dans la haute ville par la Commune Urbaine d’Antananarivo. « Pourquoi cet endroit-là ? Parce que Dox a toujours habité à Antsahatsiroa. Ce lieu est donc très significatif. En 2004, la CUA a attribué le nom de Jean Verdi Razakandrainy à ce terrain mais on ne l’a inauguré qu’aujourd’hui seulement », explique Elie Ramasindraibe Salomon, fils de Dox. « Tenin-drazana », un des poèmes de Dox figure sur le panneau. Un poème qui, son fils l’espère, réveillera le patriotisme des Malgaches. Son fils de raconter « Une langue pauvre avec une grammaire rudimentaire ! Une langue qui ne permet pas de s’éduquer et de s’intellectualiser. C’est ainsi que les Colonisateurs qualifiaient la langue malgache. Une qualification qui a choqué Dox dont la réaction ne s’est pas fait attendre. En réponse à ce dénigrement, il a en effet écrit « Tenin-drazana ». Ce dénigrement l’a également influencé dans ses choix. Bien que maîtrisant la langue française, il a choisi d’écrire exclusivement en malgache ». Aujourd’hui, les littéraires malgaches continuent ce que Dox a commencé et espèrent que les Malgaches suivront leur exemple.
Mahetsaka