Le slam est une forme littéraire née dans les années 80. De plus en plus de jeunes s’y intéressent aujourd’hui. C’est une œuvre qui allie plusieurs arts, à la croisée de la poésie, de la chanson et du théâtre, et qui laisse libre cours à l’inspiration. Parmi ses adeptes, on peut même dire parmi les pionniers, figure Tagman NamgaT. Il a représenté Madagascar à plusieurs concours de slam, notamment à la Coupe de l’océan Indien de slam-poésie à la deuxième place et à la Coupe du monde de slam-poésie en troisième place en 2010. Son ouvrage « Love stérile » est disponible sur Amazon. La gent féminine est représentée par Mitsinjo, une multi-championne dans différents tournois, Slam national XV, Slamour 2024, Omenao Prozy Round 1, Tournoi 250 300 Round 2, Le cri de l’Aye Aye 2024, November Numerique 2024 et Tournoi sur le viol et l’inceste cette année. Ses œuvres sont incluses dans l’ouvrage collectif « À la frontière des maux », publié par le CGM/GZ. Parmi ceux qui ont également remporté de nombreux trophées, on trouve Rado Ravalison ou Orad : champion de Madagascar au Slam national XV après avoir été deux fois finaliste au Slam national XII et au Slam national XIV. Orad a un penchant pour le théâtre. Indiamahery, poète slameur également, apprécie plutôt le cinéma et possède une solide expérience en traduction et en formation d’acteurs. Ses écrits sont à découvrir dans « Zarafanahy », récemment publié par Faribolana Sandratra. Le slam est-il donc l’avenir de la littérature malgache ? Pour y répondre, tout ce beau monde se retrouvera au café littéraire « Bar à livres » avec Ludovic Ratsiterana, écrivain et poète parmi les artistes émergents et prometteurs. Rendez-vous est donné samedi 6 septembre 2025 au Park Bemasoandro-Itaosy, à partir de 15 h.
Recueillis par Zo Toniaina
