Il a déjà connu une première expérience en écriture : deux histoires courtes, mais encore jamais de roman. Il y a trois ans, il tente donc l’aventure d’où est née « Lisy mianjoria ». Un ouvrage de 360 pages qui sera disponible en librairies dans quelques jours, semaines, « selon le bon vouloir de monsieur délestage ».
« Soudain, Tana se retrouve complètement détruit, sans préavis. Madagascar est sous les cendres et anéanti. La Terre connut également le même sort. Et il y a cette petite fille aux cheveux frisés, Lisy, qui s’introduit dans la chambre de Rabe un soir, venue le sauver. Elle lui dit qu’il y a un Antananarivo, un Madagascar autres que ce que nous connaissons déjà, que là-bas, les gens ne polluent pas l’environnement, que le train parvient jusqu’à Amborovy, que le lac Anosy y est propre… ». Voilà en résumé l’histoire que raconte Mossieur Njo dans « Lisy mianjoria ». Une histoire qui sera racontée en malgache et non en français et qui fera sans aucun doute rêver les passionnés de lecture. Car « Lisy Mianjoria » est né d’un rêve ou plutôt d’un souhait qui, un jour, espérons-le, deviendra réalité. L’auteur, Anjoanina Harivahy Ramaroson de son vrai nom, nous raconte. « C’était il y a trois ans. J’étais dans les environs du lac Anosy. Le paysage était beau. Il nous prend même parfois l’envie d’y pique-niquer, de nous y asseoir pour lire un bon roman… Soudain, des chevaux sont passés et le vent a soufflé et toute cette envie a été balayée par la forte odeur de pisse nauséabonde ». Depuis, Mossieur Njo s’est attelé sur sa nouvelle aventure littéraire, celle de Lisy.
Contribution. Lentement mais sûrement, « les aventures de Lisy » se dessinent et prennent alors forme. Cela a pris trois ans à son auteur pour enfin finir le roman. « Trois ans parce qu’il m’a fallu trouver les mots, me documenter et m’exercer ». Car « Lisy mianjoria » n’est ni un recueil de poèmes ni une nouvelle mais un roman de plus de 300 pages, en malgache. Et écrire en malgache n’est pas un exercice facile, surtout quand on est jeune et qu’on vit à l’ère de la mondialisation. « On se perd souvent dans la traduction d’un mot pourtant très facile. On croit également qu’on manque d’expression en malgache et pourtant non. Les trois ans, je les ai donc surtout dépensés en recherche et exercices d’écriture. La compréhension y est facile. D’ailleurs, les mots que j’utilise sont courants, sauf quelques-uns dont on a oublié l’existence et l’utilisation. Ce livre est en quelque sorte ma contribution à la langue malgache, que j’apprécie et chéris d’ailleurs ». Cet ouvrage, Mossieur Njo le destine, non seulement à des personnes d’un certain âge ou à la jeunesse uniquement, mais à tout amoureux de livre et de lecture ! En attendant la sortie en librairies de « Lisy mianjoria », prévu début janvier, les amateurs peuvent déjà passer commander sur la page facebook de Mossieur Njo.
Mahetsaka