
Un danger pour la population de la ville d’Antananarivo ! C’est ainsi que le Gouvernement considère l’existence du dépôt pétrolier en plein centre-ville, à Alarobia.
En effet, le transfert de cette structure vers Ambohijanaka est envisagé depuis plus de trois ans, dans le cadre du projet baptisé Tanisoa. « Des difficultés ont été rencontrées lors des différentes négociations, mais aujourd’hui, le projet voit enfin le jour. Ce transfert est inévitable pour deux raisons. D’abord, car l’existence d’un dépôt de produits pétroliers en pleine ville représente une grande menace pour la population urbaine. Ensuite, ces infrastructures à Alarobia ne répondent plus à nos besoins. Le nouveau site à Ambohijanaka aura au moins le double de la capacité de celui d’Alarobia. Mais selon le projet, cette capacité sera triplée », a déclaré le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Andry Ramaroson, lors d’une descente sur les lieux, avec son homologue en charge de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers (MATSF), Hajo Andrianainarivelo. Pour le MATSF, le règlement des cas d’expropriation devait être réglé, avant que les travaux aient commencé. « La grande partie des terrains concernés sont des terrains domaniaux. Une partie appartient également à la Logistique Pétrolière. Mais il y a des cas d’expropriation qui devaient être réglés avant le début des travaux. Aujourd’hui, toutes les indemnisations sont réglées », a indiqué le ministre Hajo Andrianainarivelo. Selon les prévisions, les travaux devraient être achevés en 2024. D’après le MATSF, un autre projet routier reliant la Rocade à la RN1 est déjà en vue et passera par le terrain occupé aujourd’hui par le dépôt pétrolier à Alarobia. En ce qui concerne le nouveau site à Ambohijanaka, les représentants du Gouvernement ont souligné que les parties « terrains domaniaux » restent la propriété de l’Etat et ne pourront pas être vendues, même si la Logistique Pétrolière SA est une entité privée. Bref, tous ces projets sont menés dans une optique à long terme.
Antsa R.