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vendredi, mai 9, 2025
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Lôla Rasoamaharo : Placé sous mandat de dépôt à Antanimora

Victoire Brigitte Razaka et son avocat Maître Fanaja Andriamparanirina devant la presse hier.

Le patron du journal « La Gazette de la Grande île », Lôla Rasoamaharo, croupit depuis samedi soir à la maison centrale d’Antanimora. Son incarcération fait suite à une plainte déposée par Victoire Brigitte Razaka, fille d’un ancien ministre dans les années 2000 et non moins épouse d’un diplomate en poste à Madagascar. Selon les informations recueillies, Lôla Rasoamaharo est poursuivi pour tentative d’extorsion de fonds, de menace et injures, ainsi que de diffamations par voie de graffitis. Saisie de cette affaire, la gendarmerie a procédé à son arrestation samedi matin. En fin d’après-midi, il a été conduit au tribunal de première instance d’Antananarivo, à Anosy. Après une audition qui a duré près de deux heures, il a été transporté à Antanimora. Il a reçu son billet d’écrou avec une autre personne impliquée dans cette affaire.

885 000 000 ariary.

L’incarcération de ce patron de presse a très vite suscité l’intérêt des observateurs, notamment sur les réseaux sociaux. De nombreux commentaires clament qu’il s’agit d’une affaire à connotations politiques et que celle-ci est la conséquence des articles publiés dans le quotidien « La Gazette de la Grande île » connu pour ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Face à cette situation, la plaignante, en la personne de Victoire Brigitte Razaka, en présence de son avocat Maître Fanaja Andriamparanirina, a tenu un point de presse à Ambodivona pour apporter des précisions sur ce litige qui l’oppose à Lôla Rasoamaharo. D’après elle, « les faits s’articulent autour d’une tentative d’extorsion de fonds, menaces, diffamations, injures et complicité ». Cette affaire est née d’un conflit entre deux opérateurs économiques qui ont collaboré « sur la base d’un contrat clair et explicite établi et signé en 2019 » qui, à ce jour, laisse la plaignante créditrice. « M. Lôla Rasoamaharo aurait pour intention de contraindre celle-ci à lui payer la somme de 885 000 000 ariary, montant arbitraire pour lequel M. Lôla Rasoamaharo n’a avancé aucun justificatif malgré les demandes répétées formulées par la plaignante. Les seules réponses de M. Lola Rasoamaharo consistaient en des menaces et des promesses de détruire la plaignante, sa réputation et sa famille sur la place publique », à entendre les explications de madame Victoire Brigitte Razaka. A elle d’ajouter que « la responsabilité et les façons de faire de son adversaire n’étant plus un mystère pour personne, la liste de ses victimes est longue ». Elle de continuer : « Lôla Rasoamaharo a exécuté ses menaces à partir de la semaine du 05 février 2023 à travers des attaques et propos dénigrants sur facebook, des graffitis dénigrants et dégradants sur les murs d’Antananarivo, des pressions morales véhiculées par de tierce personne. Tout, toujours dans le dessein de se faire payer les 885 000 000 ariary injustifiés qu’il réclame », déplore la plaignante. Compte tenu de ces faits, cette dernière affirme n’avoir plus d’autre choix que de porter plainte pour sa sécurité et celle de sa famille. En effet, la justice a été saisie de l’affaire qui, rappelons-le, n’engage que deux personnes dans un cadre purement privé, afin d’éviter toute tentative de désinformations et de détournement de faits.

Présomption d’innocence

Si telle est alors la version de la plaignante, la partie adverse semble pour l’instant préférer garder le silence. Celle-ci bénéficie encore de la présomption d’innocence et le droit à la défense. Nous attendons donc de connaître la version du défendant et de son avocat. Ce qui permettrait d’éclairer l’opinion publique et d’éviter toutes interprétations ou conclusions hâtives, lesquelles pourraient perturber le bon déroulement et le traitement de cette affaire auprès de la justice.

T.M.

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7 Commentaires

  1. Si on s’en tient aux informations parcellaires rapportées par le quotidien, on peut supposer une infraction aux règles de droit.
    Si on en vient à la concrétisation des dispositions coercitives appliquées illico, la procrastination n’est pas en entrebâillement.
    Si on doit situer l’homme dans l’espace médiatique qui est le sien, c’est une encre au vitriol qui fait sa stylistique.
    Sauf art de tout mélanger : tout ce qui est excessif-tous domaines confondus – ne fait pas l’aspect d’un trait d’environnement apaisé et paisible.

    • Encore des bouffées délirantes d’un imbécile qui se croit dans le secret des instructions . Une habitude malsaine des bouffons de Rainilainga – Rain-dedaka qui prennent toujours le malin plaisir de « péter  » plus haut que son cul ! Sans oublier ce charabia digne d’un pitre de service …

  2. Il a besoin de manger comme tous les malgaches. Il défend celui qui est au pouvoir. Si le dj tombe, il lui marchera dessus puis défendra le nouvel homme fort. Des parasites sans conviction, ne pensent qu’à manger et faire la fête.

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