C’est à travers «Petar Sbirkov, itinéraire d’un grand urologue-chef de service (peu) ordinaire », mini biographie où l’anecdotique se la dispute avec la technique chirurgicale, que le médecin bulgare, Petar Sbirkov revient sur ses années d’expérience à Madagascar. Un parcours mis en plume par l’écrivaine Holy Danielle Rabehaja, journaliste et membre de l’association des journalistes culturel(le)s « Sorakanto ». Elle revient sur l’écriture de ce livre : « c’est une participation engagée de ma part, je ne connais pas la médecine, c’est ma participation à travers l’écriture ».
Parce qu’elle a bien raison
Au fil de la lecture de cet ouvrage d’une cinquantaine de pages, disponible depuis cette semaine, beaucoup de certitudes peuvent voler en éclats. « Petar Sbirkov est un médecin qui est allé à contre-courant. Par exemple, il pratique la méthode varicocèle de Palomo », ajoute Holy Danielle Rabehaja. Cette technique est née dans les tranchées de la guerre mondiale, avec toutes les conditions sanitaires et médicales d’une guerre. Par ailleurs, à Madagascar, elle pourrait soigner des maladies souvent incurables sauf évacuation à l’étranger.
L’urologie, dont le docteur bulgare est un spécialiste, « est le domaine de la médecine qui s’applique aux reins, aux voies urinaires des femmes ou des hommes, au système reproducteur masculin et aux glandes surrénales », selon les dictionnaires. Plusieurs anecdotes, plus techniques que simples évocations de souvenir, confirment que ces techniques peuvent être appliquées à Madagascar. Dans ce livre, il en cite d’autres, la méthode varicocèle est un exemple. Des techniques qui pourraient sauver des vies, surtout chez ceux ou celles qui n’ont pas les moyens de se faire évacuer.
Maminirina Rado