« Une demande a été déposée auprès du ministère de tutelle pour solliciter notre explusion. Les acteurs n’avaient même pas eu le culot de signer cette sorte de pétition. Deux d’entre eux ne sont même pas dans le pays et quatre d’entre eux ont démenti de manière indirecte qu’ils n’étaient pas derrière cette fausse décision d’expulsion. Nous connaissons les deux opérateurs restants », a frappé d’emblée Lucien Llinarès, co-dirigeant de la société Assist Madagascar. Pour lui, l’intention vise à influencer le ministre de la Justice puisqu’une décision judiciaire concernant une affaire en cassation devrait être prononcée durant la période où la folle rumeur d’expulsion (démentie par ailleurs par le ministère responsable) s’est propagée par voie médiatique. Pour lui, il s’agit d’un coup qui vise, et d’un, pour récupérer le grand immeuble d’Assist à Ivandry, et de deux pour éviter les arriérés de la même société envers certains sous-traitants dont dirigent les commanditaires de la fausse expulsion. « Nous avons montré trop de compassion envers nos partenaires et malheureusement les conséquences se retournent contre nous. C’est le cas aujourd’hui : ils montent des dossiers de toutes pièces pour nous éjecter de Madagascar pour récupérer nos biens et surtout pour éviter leurs dettes. Cette méthode mafieuse n’est pas la première du genre. Nous sommes prêts à affronter le problème », selon toujours Lucien Llinarès. Sur le site www.fandotoanave.com, des dossiers relatifs à certains litiges judiciaires sont balancés et expliquent mieux l’affaire.
D.R