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vendredi, avril 19, 2024
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Lundi de Pâques : Après les fêtes, place aux vieilles marches à pied!

Comme à l’accoutumée, les bousculades se sont amplifiés sur tous les arrêts de Taxi-be à Tana. Beaucoup ont ainsi choisi de rentrer à pied.
Comme à l’accoutumée, les bousculades se sont amplifiés sur tous les arrêts de Taxi-be à Tana. Beaucoup ont ainsi choisi de rentrer à pied.

Outre l’insuffisance des transports en commun, les moyens financiers n’ont pas non plus permis à bon nombre de Tananariviens de regagner leur maison en étant véhiculés. 

Les fêtes, les spectacles ainsi que les excursions se sont achevés, et la journée s’est terminée. Peu de Taxi-Be ont assuré le transport en commun dans la ville, hier, malgré l’effectif des Tananariviens fêtards. Et comme ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre d’avoir son propre moyen de transport, beaucoup ont ainsi choisi, ou plus précisément, se sont contentés de rentrer à pied. «L’on ne pouvait pas rater le spectacle de notre chanteur préféré et de plus, on voulait faire la fête. Alors, tant pis si l’on ne sera pas véhiculé pour retourner chez nous à Ambohibao, nous rentrerons à pied», se désolent Fara Nirina Randrianasolo et ses amis, qui ont assisté au spectacle du groupe Barinjaka, hier, à Antanimena. Malgré les longues distances séparant les différents endroits de Tana, cela n’a pas empêché les fêtards de trouver les divertissements de leur choix, et ainsi de s’amuser, en fonction de leurs moyens. Alors, si certains comme Rindraniaina et sa famille ont choisi de faire une petite sortie au Parc zoologique de Tsimbazaza, d’autres ont préféré voir des spectacles. «Vu notre grand nombre, nous nous sommes déjà préparés à rentrer à pied. Et je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls à être dans une situation pareille», a-t-il affirmé. Toutefois, bon nombre de chauffeurs de Taxi ont affirmé n’avoir pas pu ramasser beaucoup de clients. «Si auparavant, je n’avais même pas le temps de me reposer un peu, cette fois-ci, j’ai eu à peine cinq clients durant toute la journée. J’en déduis donc que les gens n’ont plus de moyens pour se payer nos services», se désole Naivo Rajaonary, un chauffeur de taxi à Tana. Bref, outre les embouteillages monstres aux portes de la ville, les rues de Tana ont été infestées de piétons, hier, et ce, même dans les heures tardives.

Arnaud R.

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