Le lundi de Pentecôte a été moins animé que celui de Pâques dans la Capitale, cependant, les Tananariviens se sont amusés d’Antsonjombe à Ampangabe, hier. « Tsinjaka be » a gagné sur tous les plans, public et ambiance.
La palme du lundi de Pentecôte pour « Tsinjaka be » au terrain de l’Esca Antanimena hier, en fin de matinée jusque vers 17h30 avec une myriade de chanteurs et de chanteuses. Tels Rootsman, Elidiot, Rijade, Malm et d’autres. « C’est en plein centre-ville, il nous a suffi de marcher quinze minutes pour y être », s’égaye Arielle Tianasoa, une jeune mère de famille venue en groupe de voisinage. Rim-Ka, le fils du Grand Port, a été le plus attendu par le public. A 30 kilomètres au Sud de la Capitale à Ampangabe, dans la matinée vers 11h, une file de plusieurs cinquantaines de mètres attendait d’entrer à l’Analamanga Park. Les organisateurs auraient dû faire mieux en termes de capacité d’accueil. Le plateau est alléchant, AmbondronA et le groupe ‘Zay. Miritsoka a voulu faire grand, le public a difficilement suivi le « Gitara sy feo » au Coliseum Antsonjombe. Les premières notes avec Levelo et Zandry Gasy, entre autres, ont été lancées à 11h. Dans la fosse, au premier rang, pas plus de 200 personnes. Il y avait du vide à combler. Le stade s’est rempli de justesse à partir de 13h. Un Antsahamanitra aurait été archicomble ou un Palais des Sports. Néanmoins, la variété acoustique et le folk sont toujours suivis par des amateurs et amatrices dans la Capitale.
Maminirina Rado