L’urgence climatique est mise en exergue par les participants à la COP25 qui se tient en ce moment à Madrid. Quatre ans après les accords de Paris, dont la signature avait été saluée par les chefs d’Etat et de gouvernement présents dans la capitale française, engendrent une certaine désillusion. L’enthousiasme du début a laissé place au désenchantement. Les climato sceptiques, dont le plus virulent est le président Donald Trump, ont pris un malin plaisir à renier tous les engagements qui ont été pris. Les pays les plus pollueurs n’entendent pas diminuer leurs activités industrielles responsables du rejet de ces fameux gaz à effet de serre. L’avertissement lancé lors de cette COP 25 doit être pris au sérieux.
L’urgence climatique à prendre très au sérieux
Le retrait des Etats-Unis à l’initiative du président Donald Trump a fait du tort à cet accord de Paris qui a suscité un grand espoir. Il donnait le coup, d’envoi à un sauvetage de la planète. Le leadership d’Emmanuel Macron n’a pas suffi pour la mise en place à l’échelle du globe d’un véritable plan de sauvegarde de l’environnement. Il n’y a pas eu de réduction drastique d’utilisation d’énergie polluante comme le charbon. Les rejets de CO2 dans l’atmosphère ont contribué à l’accélération du réchauffement climatique. La température pourrait augmenter de trois degrés d’ici la fin du siècle faussant totalement les objectifs fixés par les scientifiques. La disparition progressive de la faune et la fonte des glaces accélérant l’élévation du niveau des océans seront les conséquences visibles de la catastrophe qui va survenir. Le cri d’alarme lancé par le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la COP de Madrid avait pour but de réveiller les consciences. « C’est le temps de l’action. Il n’est pas trop tard ». Les manifestations et les marches organisées ces derniers temps en faveur du climat montrent que les opinions publiques commencent à réagir et entendent faire pression sur leurs dirigeants.
Patrice RABE