Bruno Abric relate son rapport avec Madagascar, un rapport passionné, instinctif et parfois motivé par une incompréhension de ce pays dont il est tombé amoureux à travers trois livres. « Vent d’épices », « Anisa la Sakalava » et « Ino Vaovao Moramanga 1947 ». « « Vent d’épices » nous transporte en 1901, à Madagascar, pendant la colonisation française. Le capitaine Henri Lambert, missionné par le gouverneur Joseph Gallieni, se trouve au centre d’une intrigue complexe, mêlant des enjeux politiques, la résistance des Sakalava, le pouvoir des Merina, et la stratégie de colonisation de Gallieni ». Le regard occidental de Bruno Abric questionne et apporte son ressenti par rapport à l’évolution historique malgache. « « Anisa la Sakalava », nous emmène en 1910, avec Anisa et Henri de retour à Madagascar. Ancien déserteur de l’armée coloniale, Henri entreprend le voyage épique avec Anisa, à travers la Méditerranée, passe par Suez, Djibouti, Nosy-Be, pour finalement arriver à Morondava. Le récit explore les défis de la vie quotidienne, les rencontres inattendues et la richesse des traditions malgaches, culminant dans le fascinant « famadihana » du grand-père d’Anisa ». Et enfin, « ”Ino vaovao Moramanga 1947” est un roman historique qui raconte l’histoire durant les évènements de 1947 à Madagascar et plus particulièrement à Moramanga, du capitaine Moreau, de Nirina une jeune femme indépendantiste, du sergent Diop tirailleur sénégalais, et du tirailleur malgache Rakoto qui vient de rentrer à Madagascar après deux années en France au service de l’armée coloniale ».
Recueillis par Maminirina Rado