Les jeunes contre la corruption ! Un concours du meilleur article sur la lutte contre la corruption est actuellement ouvert aux lycéens et universitaires. Ce concours est divisé en deux catégories d’après le Secrétaire général de la ComNat UNESCO, Manda Ravelojaona. Le niveau lycée sera axé sur le thème « les valeurs liées à la lutte contre la corruption » où les élèves seront invités à soumettre un article contenant 1.500 mots tandis que pour l’université « la lutte contre la corruption et engagement citoyen » sera mis en exergue dans un article de 2.000 mots. Pour le moment, ce concours se déroule uniquement à Antananarivo et ses environs, mais les responsables projettent déjà d’étendre ce projet dans tout Madagascar, précise Manda Ravelojaona. Ces points ont été communiqués hier à l’IKM Antsahavola lors de la clôture des séances de « Masters class » sur la LCC , financée par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix.
Sensibilisation. Ce concours est ouvert aux participants inscrits aux séances présentielles des « Masters class » sur la Lutte contre la corruption (LCC) dont la troisième partie a été clôturée hier après celles du 11 et 18 août dernier. Cette activité a réuni plus de 600 jeunes lycéens et universitaires issus de 40 établissements avec une forte participation de la gent féminine. « Les séances de Masters class ont été axées principalement sur la sensibilisation des jeunes, futurs décideurs-dirigeants, dans la lutte contre la corruption. Avant de passer aux sanctions, il faut tout d’abord expliquer ce qu’est la corruption aux citoyens pour une meilleure compréhension de ce terme », renchérit Manda Ravelojaona. Ainsi, les experts issus des entités partenaires clés de la Commission nationale Malgache pour l’Unesco (ComNat UNESCO) comme le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), l’ONG Tolotsoa ont dirigé les séances de « Masters Class » pour expliquer à l’assistance les différentes formes de corruption qui ont été illustrées par des images.
Narindra Rakotobe