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dimanche, mai 25, 2025
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Lutte contre la corruption : Le MID se démarque avec sa nouvelle cellule

Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation est un bon élève en matière de lutte contre la corruption.

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation s’est démarqué des autres départements après la nomination de son nouveau directeur chargé de ce volet. Lors du conseil des ministres du mercredi 24 novembre dernier, Hanjarasoa Rakotoarimanana est nommé pour occuper ce nouveau poste à l’immeuble “Patte d’Éléphant” Anosy. Holder Ramaholimasy a donc franchi le pas et met en place le dispositif qui sera chargé, dorénavant, de lutter contre la corruption au sein de son ministère. Cette cellule, une première au niveau des ministères, a été annoncée par le chef de l’Etat. Le 20 février 2019, le président de la République a souligné que « les cellules anti-corruption doivent être opérationnelles au niveau de tous les ministères ». Pourtant, presque trois ans après cette annonce, sa mise en place est toujours au ralenti dans d’autres ministères.

Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation est loin d’être à la traîne dans la lutte contre la corruption. Ce département a déjà préparé une politique sectorielle, avec le concours du comité de sauvegarde de l’intégrité, pour combattre le fléau dans le domaine de la décentralisation au pays. Et la mise en place de la nouvelle cellule anti-corruption devrait donner un coup d’accélérateur à ces actions déjà entreprises par l’équipe de Holder Ramaholimasy. Jusqu’à présent, en tout cas, ce département figure parmi les premiers à opérationnaliser la nouvelle cellule. Il sera, en effet, doté d’un budget, d’équipements et de personnes ressources pour mettre en œuvre la politique anti-corruption du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation.

Au niveau national, l’officialisation de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (Arai) complètera les dispositifs du système anti-corruption au pays. Après son adoption par le Conseil des ministres le 29 septembre dernier, la prochaine étape est de partir à la chasse au nouveau patron de cet organisme. Il s’agit notamment de son Directeur général qui sera nommé par décret du président de la République pris en Conseil des ministres. L’appel à candidatures a donc été lancé le
lundi 18 octobre dernier. Un comité ad hoc est mis en place pour évaluer les dossiers.

Et depuis cette date d’ouverture de la candidature, selon le Comité de Sauvegarde de l’Intégrité, 24 dossiers de candidature comprenant 7 femmes ont été reçus et étudiés par le Comité ad hoc. Les 10 premiers candidats feront ensuite l’objet d’enquête de moralité avant leurs interviews qui se dérouleront au mois de décembre 2021 prochain. À l’issue de ces entretiens, 3 noms seront proposés par le Comité ad hoc de recrutement au président de la République pour nomination par décret.

Rija R.

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