Offres et prestations médicales gratuites ont été proposées, hier, au public dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la douleur, – célébrée chaque année le troisième lundi du mois d’octobre.
Le concept n’est pas nouveau puisque défini il y a une trentaine d’années. L’approche multimodale pour lutter contre la douleur implique l’association de plusieurs approches de lutte contre la douleur, et l’association de médicaments et techniques complémentaires, ainsi que plusieurs acteurs de soins. La journée mondiale de lutte contre la douleur, célébrée hier, était une occasion de reparler de ce sujet qui touche un grand nombre de personnes, à Madagascar ou ailleurs, qu’il s’agisse de cas pré ou post-opératoires, de cancer, de douleurs chroniques, ou autres situations où la douleur est au cœur des préoccupations. La prise en charge multimodale est alors une approche qui a fait ses preuves afin de soulager les patients en proie à des douleurs, lesquelles peuvent se manifester sous plusieurs formes.
Madagascar compte actuellement 90 médecins formés dans ce domaine. Plusieurs d’entre eux ont proposé leurs services, hier, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la douleur. Accueilli dans le hall de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), le public a pu bénéficier de diverses prestations médicales gratuites, dans plusieurs domaines et spécialités, entre autres la rhumatologie, la pédiatrie, la cardiologie, la santé mentale, etc…
Plus tôt dans la journée, la cérémonie officielle de célébration de cette journée mondiale de lutte contre la douleur était une occasion saisie pour remettre officiellement le référentiel sur la prise en charge de la douleur aux responsables au sein du ministère de la Santé publique. Un référentiel élaboré par « Douleurs Sans Frontières » avec l’appui du réseau InterCLUD (Comités de lutte contre la douleur) Analamanga et de plusieurs partenaires tels la Fondation Mérieux et l’Agence Française de Développement (AFD). Le prochain objectif sera de mettre en place des CLUD et des « Référents Douleurs » dans les centres hospitaliers universitaires dans diverses régions. A noter que ce comité existe déjà dans les parties Est, Nord et centrale du pays.
Hanitra R.
