La journée mondiale de la lutte contre la douleur est célébrée tous les ans au mois d’octobre. A Madagascar, cette célébration n’est pas seulement une date à marquer, mais un vrai combat, puisque les Malgaches ont tendance à subir la douleur. « C’est presque culturel, les Malgaches ne sont pas de nature à râler, ils subissent, ils souffrent en silence » explique le Directeur National de l’ONG Douleurs Sans Frontière, Tianarivo Rasoanambininjanahary. La journée mondiale est ainsi une occasion de rappeler l’importance de ce droit de ne pas avoir mal, puisque le thème de cette année est « J’ai le droit de ne pas avoir mal ». Aujourd’hui, grâce aux recherches et aux évolutions technologiques, il existe des médicaments qui permettent de soulager, voire d’éradiquer la douleur. L’ONG Douleurs Sans Frontière, financée par l’Agence Française de Développement, soutient techniquement les formations et sensibilisations ainsi que les renforcements de capacités des professionnels et acteurs de la santé. « C’est important car parfois, les médecins ne savent pas non plus lire les expressions des patients qui souffrent déjà beaucoup », continue Tianarivo Rasoanambininjanahary. Hier, la célébration officielle de la journée mondiale contre la douleur s’est tenue à l’HJRA lors d’une conférence scientifique.
Anjara Rasoanaivo
