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mardi, juillet 1, 2025
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Lutte contre la violence : Mise en place d’un fonds de protection de l’enfant

Ces responsables se donneront la main pour une meilleure protection de l’enfant.

La prise en charge des enfants victimes de violence sera désormais gérée au niveau des districts. Le projet pilote sera mis en œuvre au niveau des sept districts de la région Analamanga.

Des avancées. Dans le cadre de la lutte contre la violence faite aux enfants et pour une meilleure prise en charge des victimes, le Fonds de protection de l’enfant vient d’être mis en place dans sept districts de la région Analamanga. Ce fonds a vu le jour grâce à la collaboration entre la Direction régionale de la population Analamanga, le Gouvernorat de la région Analamanga et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Selon le responsable de protection de l’enfant auprès de la direction régionale de la population Analamanga, Julie Alida Ramanandraisoa, ce fonds sera dédié  aux Réseaux de protection de l’enfant (RPE) au niveau de ces districts. « Dans un premier temps, la caisse sera alimentée par les membres du RPE et par la levée de fonds auprès des opérateurs économiques ou encore les autorités locales. Ce projet sera encore étendu progressivement dans d’autres régions », a-t-elle souligné.

Organisation. Un comité a été mis en place dans chaque district pour une meilleure  gestion de ce fonds de protection de l’enfant. Des formations ont également été dispensées aux membres. D’après toujours Julie Alida Ramanandraisoa, l’extension de ce projet s’avère indispensable surtout au niveau des localités qui ne bénéficient pas encore de l’intervention de l’Unicef ou encore dans les zones où les projets relatifs à la protection de l’enfant ont déjà pris fin. « Nous allons faire en sorte que tous les enfants ayant besoin d’une assistance d’urgence puissent en bénéficier. Les interventions ne se limiteront pas seulement aux enfants ayant été victimes de violences sexuelles ou de maltraitances physiques mais ceux qui sont par exemple malnutris seront également pris en charge », renchérit-elle.

Narindra Rakotobe 

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