(Vision) Quelques jours après la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, le pays semble s’être habitué à cette situation relativement inconfortable du confinement. En réalité, les messages de prévention lancés pour stopper la propagation du COVID-19, même s’ils sont acceptés, laissent parfois de marbre les couches populaires. Après l’annonce avant-hier de la stabilisation du nombre des cas de contamination, une partie de la population est sortie dans les rues, comme avant, marchant côte-à-côte sans se soucier du danger de contamination. Pour les autorités, il s’agit d’un véritable casse-tête car il est impossible de faire respecter les mesures édictées sans utiliser la force. La communication, cependant, se poursuit et l’annonce de quatre nouveaux cas de contamination, portant le nombre des personnes atteintes de la maladie à vingt-trois, va peut être faire perdre cette belle insouciance à ces foules circulant en toute quiétude.
Lutte contre le COVID-19 : nécessité de mettre fin à une certaine insouciance
La lutte contre la propagation du COVID-19 continue sans relâche. Les équipes qui s’y attellent ne relâchent pas leurs efforts. Du plus haut sommet de l’Etat au personnel de base, la vigilance est la même. Le dépistage des personnes contaminées s’intensifie. L’arrivée des milliers de kits offerts par le milliardaire chinois, fondateur de l’entreprise de e-commerce Alibaba, va accélérer l’opération. Le nombre des personnes contrôlées va augmenter. Tous les passagers ayant débarqué à Ivato depuis le 15 mars seront rappelés pour cela. Ce sera aussi le cas de ceux qui sont déjà surveillés dans les autres endroits du pays. Parallèlement, des médicaments fabriqués par les chercheurs de l’IMRA seront bientôt disponibles en pharmacie. Ils ne guériront pas la maladie, mais permettront de se prémunir contre le virus. La lutte contre le COVID-19 bat son plein et elle commence à donner des résultats. Mais elle nécessite la collaboration de tous. Les messages envoyés ont le mérite d’être clairs, et les recommandations doivent être suivies par tous.
Patrice RABE