
La Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences a bénéficié d’une indemnité d’assurance d’un montant de 2 126 803 USD de la compagnie d’Assurance Panafricaine ARC. Une partie de ce fonds est attribuée à l’Office Nationale de la Nutrition.
Les activités de lutte contre le Kere dans le sud de Madagascar vont avoir un coup de pouce. Un fonds d’assurance d’une valeur de 5 700 000 000 MGA a été octroyé par la Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences (CPGU) à l’Office Nationale de la Nutrition ou ONN via la signature d’un protocole d’accord le 25 janvier dernier dans les locaux du Bureau de l’Office Régional de Nutrition Anosy. Pour une durée de cinq ans, le protocole d’accord fixe ainsi, « les modalités techniques et financières de la collaboration entre les deux parties pour la mise en œuvre de deux interventions à exécuter par l’ONN ». Si la première porte sur “l’appui nutritionnel des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes concernés par la malnutrition”, la seconde quant à elle “entend permettre l’octroi de vivre pour les familles et les ménages les plus vulnérables dans cette partie de Madagascar ”. Il conviendrait de noter que le choix de l’ONN comme agence de mise en œuvre de cette initiative serait motivé par le fait que l’organisme est celle habilité à assurer la « coordination multisectorielle de recherche, d’études générales, de soutien ainsi que des interventions de nutrition communautaire à Madagascar ». Ce qui ferait de l’ONN l’agence clé pour mener à bien l’appui nutritionnel, l’octroi de vivres pour les familles et les ménages les plus vulnérables dans cette lutte contre le Kere dans le Sud du pays.
Urgences. L’indemnité d’assurance d’un montant de 2.126.803 USD de la compagnie d’Assurance Panafricaine ARC est destinée à des activités de réponses d’urgence qui ciblent des personnes touchées par le Kere. Différentes interventions seront donc menées, entre autres : l’octroi de vivres au profit de 16 000 ménages et familles les plus vulnérables, l’appui nutritionnel de 2000 enfants de moins de cinq ans et 1000 femmes enceintes et allaitantes. L’approvisionnement en eau potable pour 100 000 ménages, la construction de deux centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CRNM) à Ambovombe et Amboasary ainsi que l’octroi de médicaments aux différents centres de santé figurent également dans la liste desdites interventions.
Recueillis par José Belalahy