
Le projet Mionjo identifiera et priorisera les investissements en mettant l’accent sur les femmes, les ménages dirigés par des femmes, les jeunes et les groupes qui sont touchés de manière disproportionnée par l’augmentation de l’insécurité et les chocs climatiques.
Confiance. Les relations sont toujours bonnes entre Madagascar et les partenaires techniques et financiers qui continuent d’appuyer le gouvernement et le peuple malgache dans les actions pour le développement.
« Se lever ». La Banque mondiale vient par exemple d’approuver un don de 100 millions de dollars de l’association Internationale de Développement (IDA). Signée hier au Palais d’Etat d’Iavoloha lors d’une cérémonie qui a vu la présence du président de la République, Andry Rajoelina, cette convention de dons servira au financement du projet Mionjo qui signifie « se lever » dans le dialecte du Sud. Le projet Mionjo est destiné à améliorer l’accès aux infrastructures de base et aux moyens de subsistance et renforcer la gouvernance locale dans le sud de Madagascar dans les trois régions du Sud à savoir Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana. Le projet mettra notamment l’accent sur les jeunes et les femmes. « J’ai fait de la lutte contre la famine et la malnutrition dans le sud de Madagascar, une priorité de l’Etat. Un combat que je mène de front avec la mobilisation de tout le gouvernement malgache et le concours des différents partenaires internationaux et nationaux, que je remercie vivement », a déclaré le Président Andry Rajoelina. « Depuis trop longtemps, l’Etat a été ́ absent de cette région sud de l’île et la population a été́ laissée pour compte et mise de côté́. Il est désormais temps que cela change et l’objectif que nous nous sommes fixés est l’éradication totale et complète du kere dans tout Madagascar à travers la mise en place des solutions médico- sociales d’urgence mais aussi et surtout des solutions économiques sur le long terme », a-t-il ajouté.
Développement durable. La série de projets Mionjo, qui a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto et la représentante de la Banque Mondiale Marie-Chantal Uwanyiligira, adoptera une approche intégrée du développement durable, tout en soutenant la réhabilitation des principales infrastructures hydrauliques et en s’appuyant et renforçant la résilience socio-économique des communautés. Le projet approuvé constituera la première phase de cette série et sera mis en œuvre pendant les quatre années suivantes dans la moitié des districts des trois régions du Sud. Il utilisera une approche adaptative pour piloter et apprendre, avec l’espoir de l’étendre au reste des districts au cours de la deuxième phase.
R.Edmond.