Les trafics d’espèces sauvages ont récemment fait la triste renommée de Madagascar. Tortues, lémuriens, baobabs, etc. Les espèces endémiques malgaches quittent le pays de façon illicite pour atterrir dans les autres pays, surtout ceux d’Asie du Sud Est. La main mise de la corruption, l’implication de personnalités haut placées dans la sphère politique et économique du pays ainsi que l’existence de réseau international dans ces trafics ont toujours été dénoncées par les acteurs de la conservation sans que des mesures significatives ne soient prises par les autorités. La deuxième édition du forum national sur la lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages arrive à point nommé. Entrant dans le cadre du projet » Lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages ”, initié par l’association Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG) et l’ONG World Wildlife Fund (WWF), l’événement de deux jours (13-14 août 2024) sera une opportunité de » raffermir le réseau d’acteurs vertueux en créant des coalitions avec des réseaux à l’échelle nationale et internationale « . Ce sera également une occasion de » partager les acquis, les expériences, les résultats et les bonnes pratiques accumulées au cours des trois années de mise en œuvre du projet « . Ce afin de » renforcer la lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages « .
José Belalahy
