
50 milliards USD par an. C’est l’énorme somme que l’Afrique perd à cause des flux financiers illicites.
L’effet multiplicateur négatif de ces délits comprend les pertes d’emplois, l’augmentation de la pauvreté et des inégalités, ainsi qu’une éducation et des infrastructures médiocres. Les flux financiers illicites peuvent être attribués à des activités commerciales, telles que l’évasion fiscale, les fausses factures commerciales et les prix de transfert abusifs. Ces autres activités criminelles comprennent le trafic de drogue, la traite des êtres humains, le commerce illégal d’armes et la contrebande, ainsi que la corruption et le vol. Dans ce contexte, l’’AFRODAD a rejoint un consortium comprenant six organisations de la société civile qui se sont réunies à Arusha, en Tanzanie, pour recentrer et repenser la campagne « Stop the Bleeding (STB) » qui existe depuis 2015. Il s’agit désormais d’un mouvement mondial visant à freiner les Flux financiers illicites, grâce à la mobilisation des citoyens et leur donner les moyens d’inciter les décideurs à arrêter le saignement de l’Afrique ,en raison de la perte de ressources importantes causées par les sorties financières illicites.
Stratégie. Les principaux objectifs de la réunion étaient de partager le but de la campagne avec les membres du consortium, de partager la compréhension de ce que représente le STB, et de donner des intentions spécifiques pour la campagne. L’objectif principal était d’élaborer conjointement une proposition pour la campagne. Les six organisations membres du consortium sont l’AFRODAD, le Réseau de développement et de communication des femmes africaines (FEMNET), la Confédération syndicale internationale Afrique, l’Union panafricaine des avocats, le Tax Justice Network Africa et Trust Africa. Selon Tax Justice Network leader du consortium, l’objectif de cette initiative de recentrage est de réorganiser les stratégies de mise en œuvre de la campagne STB pour garantir son efficacité. Le travail se fera grâce à la facilitation des organisations de la société civile africaine, avec le soutien d’autres partenaires, y compris les organisations internationales non gouvernementales.
Antsa R.