Les violences basées sur le genre continuent de faire des milliers de victimes à Madagascar.
Changer les normes sociales et autonomiser les communautés. Tels sont les objectifs des campagnes de sensibilisation menées dans le but de renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre. La situation n’est ni blanche ni grise. Des efforts ont été menés afin de renverser la vapeur. Des résultats palpables, comme la fin progressive de la culture du silence, attestent de leur efficacité. D’autres pratiques persistent quant à elles. «Dans la région du Grand Sud de Madagascar par exemple, le mariage des enfants reste une forme répandue de violence basée sur le genre, avec 40 % des filles mariées avant l’âge de 18 ans.»
Impacts
Les séances d’information organisées par l’UNFPA et l’association des femmes handicapées est un exemple d’efforts à impact. Rentrant dans le cadre du projet « Les femmes au centre », ce type d’initiative joue un rôle majeur dans la lutte en éveillant les communautés. L’engagement de toutes les parties prenantes telles que les écoles, les autorités locales et les villages en est un des piliers. Le tout, dans un esprit inclusif. Ces séances d’information «mettent également en évidence les risques accrus auxquels sont confrontés les jeunes handicapés, qui sont tout aussi vulnérables au mariage précoce et à la violence sexiste.» En somme, «Plus de 230 000 personnes ont bénéficié d’une éducation et de conseils en matière de santé, et d’un soutien psychosocial.»
José Belalahy
