Onitiana Realy est consciente de la nécessité de procéder aux actions pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes.
Dans le cadre de la 60e session de la Commission de la Condition de la femme (CSW), une « Concertation Francophone de Haut niveau sur la violence faite aux femmes et aux filles » s’est tenue le mardi dernier au siège des Nations Unies, à New York. Comme évoqué, Madagascar, représenté par Onitiana Realy, ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF), a assuré la présidence de cette réunion, avec la participation des ministres en charge de la femme des Etats membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Une occasion pour Onitiana Realy d’inviter les pays francophones à l’action, en matière de lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles. « Six mois après l’approbation de l’agenda 2030 pour le développement durable, nous voici de nouveau réunis ici pour évaluer nos acquis, pour tirer des leçons du passé et surtout pour agir. Nous sommes tous conscients du long chemin à parcourir dans nos pays respectifs. Il n’y a pas une seconde à perdre parce que 2030 approche à grands pas», dit-elle. Ce, avant de rappeler les actions mises en œuvre par son département dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale de la lutte contre la Violence basée sur le Genre avec la redynamisation des Mission à Madagascar. Centres d’Ecoute et de Conseils juridiques comme fer de lance.
Devant les représentants des Etats membres de l’OIF, Onitiana Realy a saisi l’occasion pour évoquer l’avancement des préparatifs du Sommet de la Francophonie en novembre 2016, à Tana. Ce jour, elle aura une rencontre avec Lise Theriault, vice-premier ministre du Québec, responsable de la Condition Féminine, toujours à propos des enjeux portant sur les préparatifs de ce Sommet. Du 22 au 24 mars prochain, une délégation présidée par Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’OIF, sera en mission à Madagascar pour constater de visu le bon déroulement des préparatifs. A noter qu’aucun pays n’est parvenu à atteindre la parité homme/femme, 20 ans après la plate-forme d’engagement de Beijing. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies, a d’ailleurs «invités pouvoirs publics et entreprises privées à accroître le nombre de femmes tenant des postes à responsabilité». Arrivé au terme de son 2e mandat, il a affirmé avoir nommé 150 femmes à l’ONU ces 10 dernières années.
Recueillies par Arnaud R.
