Initialement, les conducteurs de taxis-moto étaient les principales victimes d’agressions, entraînant parfois des pertes humaines. Cependant, de plus en plus, certains clients sont agressés par des malfrats déguisés en chauffeurs de taxis-moto. Le Groupement des Transporteurs en Taxi-Moto (VMTM) entend rétablir l’ordre en collaborant avec les forces de l’ordre pour purger ce milieu. Bien que les taxis-moto soient abondants en ville, le VMTM ne compte que 900 membres, ce qui laisse supposer que des milliers d’autres exercent « illégalement« . « Nous menons nos propres enquêtes après avoir été alertés de vols commis par des taxis-moto, mais après vérification, nous constatons que les auteurs ne font pas partie de notre groupe. Pour réguler cette profession, chaque membre arbore un badge et un gilet », explique Fulgence Ramamonjisoa, président du VMTM. Il encourage également les usagers à vérifier soigneusement les badges et gilets des conducteurs avant de monter à bord. Bien que ce mode de transport soit très pratique et accessible pour la population, il est crucial d’établir une réglementation afin d’assurer la sécurité des passagers. Sans intervention, le problème risque de devenir incontrôlable.
Narindra Rakotobe
