La lutte contre l’insécurité rurale, adoptée depuis deux mois, commence à porter ses fruits. Selon le communiqué émanant du ministère de la Défense nationale, les habitants qui auparavant dormaient dans les champs, reviennent au village . Les chefs-lieux de districts, qui commençaient à être désertés à partir de 16h de l’après-midi, par peur d’attaques des « dahalo », redeviennent animés tard jusqu’à 20h-21h. Par ailleurs, le port d’armes au vu et au su de tous était monnaie courante avant la venue des pacificateurs pour l’auto-défense. D’après toujours le communiqué, pour ce qui est du kidnapping, seuls trois cas ont été enregistrés en deux mois s’ils étaient à deux à trois avant l’opération. Des résultats positifs ont été obtenus grâce notamment à la coopération effective entre les villageois et les forces armées. Ce tandem s’avère la clé du succès ; les habitants des zones sécurisées souhaiteraient l’installation d’un camp militaire permanent.
Interventions de dissuasion. Selon le ministère de la Défense nationale, suite aux interventions de dissuasion effectuées par les forces armées, la peur change de camp, des populations rurales aux les bandits. En effet, les villageois vont prêter main forte aux militaires pour traquer les brigands. Ainsi, un appel est lancé pour vulgariser toute forme de coopération entre les forces de l’ordre et de sécurité d’une part et les populations, d’autre part. En cas de mauvaises conduites de la part des militaires, le ministère de la Défense nationale encourage les victimes ou les témoins à la dénonciation avec preuves. A cet effet, le commandement prendra les mesures disciplinaires idoines et nécessaires contre tous contrevenants. Des enquêtes commanditées du top management sont entreprises en permanence en guise d’outil de recoupement.
Recueillis par Dominique R.