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lundi, octobre 14, 2024
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Lutte contre la défécation à l’air libre dans l’Amoron’i Mania : Mauvais comportement de certains responsables locaux

La construction et l’utilisation des latrines est un moyen efficace de lutter contre la défécation à l’air libre dans les campagnes. (Photo Anastase)
La construction et l’utilisation des latrines est un moyen efficace de lutter contre la défécation à l’air libre dans les campagnes. (Photo Anastase)

Savoir donner l’exemple. Ce n’est pas toujours le point fort de certains responsables locaux censés être les leaders des projets/programmes. De là de se poser des questions sur le comportement de certains responsables locaux, qui constitue déjà une entrave à au bon déroulement des actions de développement.

La région d’Amoron’i Mania jouit du soutien du Fonds d’Appui à l’Assainissement (FAA) à travers la mise en œuvre d’un projet intitulé « Amoron’i Madio ». L’objectif de ce projet est Amoron’i Mania sans défécation à l’air  libre.  Lors de la récente réunion du comité régional diorano wash d’Amoron’i Mania, un des responsables de ce projet a été invité à faire un bref compte-rendu de l’état d’avancement des travaux

Le projet à l’état actuel est présent dans 22 communes à travers 460 villages. A ce jour reconnaît ce responsable, les tâches ne sont pas faciles. Dans la mesure où sur les 460 villages censés bénéficier du statut « sans défécation à l’air libre », après une révision, il ne reste qu’une centaine de communes qui peuvent jouir  pratiquement de  ce statut « SDAL ». Pour le reste, les habitants continuent leur mauvaise habitude d’aller faire leurs besoins à l’air libre. Ce responsable du projet Amoron’i Mania de pointer du doigt  l’adjoint au maire, le chef du « fokontany », le chef  de la Zone Administrative Pédagogique (ZAP) censés servir de modèles, mais qui malheureusement, ne disposent pas encore de latrines et continuent de faire leurs besoins à l’air libre. Une situation qui n’est pas pour convaincre les habitants de construire et d’utiliser des latrines, puisque l’exemple devra venir d’en haut. Un changement de comportement s’impose, comme le recommande ce responsable.

Trois messages clés. Toutefois, reconnaît ce responsable, des résultats encourageants ont été enregistré, comme le nombre de ménages qui disposent de latrine a augmenté dans certains villages, mais beaucoup restent encore à faire. Ce responsable de citer, le renforcement de la sensibilisation des trois messages-clés de l’initiative « diorano wash », pour les villages récidives pour que les habitants puissent adopter un réflexe naturel, à savoir, l’utilisation des latrines, le lavage des mains avec du savon et la conservation de la potabilité de l’eau du lieu de puisement jusqu’à son utilisation. Des pratiques qui, rappelons-les, permettent de réduire d’une façon significative les maladies d’origine diarrhéique et économiser de l’argent pour les ménages et participer pleinement aux activités génératrices de revenus. Le projet Amoron’i Mania prévoit également d’intégrer les établissements scolaires dans une vaste campagne de sensibilisation sur l’assainissement et l’hygiène, tout en reconnaissant que les élèves sont de bons messagers au sein de chaque ménage, les institutions chrétiennes ne seront pas en reste. Une plus de transparence des activités du projet au niveau des médias locaux, ne peut qu’être salutaire. Une lacune à combler, si l’on veut que tous les acteurs puissent intégrer le processus de l’hygiène et l’assainissement, un passage obligé que l’orateur n’a pas tenu compte dans son intervention.

CHAN-MOUIE Jean Anastase

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