- Publicité SW45 -
dimanche, avril 28, 2024
AccueilSociétéLutte contre l’exploitation sexuelle des enfants : « La pauvreté comme sources...

Lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants : « La pauvreté comme sources du problème», dixit Pâquerette Trivico Ranaivo

Madagascar vient de célébrer pour la première fois la journée mondiale de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants, sous le thème: « La protection des enfants contre l’exploitation sexuelle : notre responsabilité collective ». La cérémonie relative à cette célébration s’est déroulée hier à l’hôtel Panorama, en présence des différentes parties des ministères directement concernés, le système des Nations-Unies, ainsi que le Chef du Gouvernement. Une occasion  pour la Présidente de la Plate-forme de la Société Civile pour l’Enfance (PSCE), Pâquerette Trivico Ranaivo, d’évoquer que la pauvreté reste le problème principal qui empêche l’éradication de l’exploitation sexuelle des enfants à Madagascar. En fait, il se peut que ce qu’elle a évoqué se confirme, vu que le taux de pauvreté à Madagascar en 2012 a atteint les 71 % de la population, plaçant ainsi les Malgaches dans la catégorie des populations fragiles (source : Ministère du Tourisme). « C’est ce qui permet toujours à ceux qui ont de l’argent de profiter de nos enfants », rajoute-t-elle. Effectivement, la pauvreté a tellement gagné du terrain dans le pays, surtout pendant ces cinq dernières années. Ce qui n’a fait qu’accélérer l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC), d’où la prostitution des mineurs. Ce qui est encore plus triste, c’est que ces enfants entrent dans ce domaine très tôt, à partir de 12 ans, surtout dans les zones touristiques.

En outre, il y a également le problème lié au non suivi des lois, comme ce qu’a toujours évoqué Pâquerette Trivico Ranaivo. «Les lois relatives à la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants existent et sont même nombreuses à Madagascar, mais elles ne sont malheureusement pas suivies comme il le faut», poursuit-elle. A ce propos, comme par hasard, Sara Bordas Eddy, Représentante par intérim de l’UNICEF à Madagascar, déclare également « qu’il ne faut plus accepter ni tolérer l’amiable sur les crimes perpétrés sur des enfants ». Avant de continuer : « Il faut appliquer la Justice à tout le monde, ainsi, éviter l’impunité ». Justement, la cérémonie d’hier a permis la ratification d’une Charte pour la lutte contre la violence et l’exploitation sexuelle des enfants à Madagascar, entre le gouvernement malgache et tous ses partenaires dans le domaine en question, en particulier le système des Nations-Unies représenté par l’UNICEF et le BIT, engageant les signataires dans une lutte sans merci contre l’exploitation sexuelle des enfants.

Arnaud R.

- Publicité Google Ads -
Suivez nous
276,361FansJ'aime
4,243SuiveursSuivre
611AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser