Les activités du FMI à Madagascar se poursuivent. Notamment sur le plan technique où la Grande Île figure parmi les 13 pays africains membres du Centre d’assistance technique régionale en Afrique australe (AFRITAC Sud)
Mieux, Madagascar sera à l’honneur en 2025 en accédant à la présidence du Comité d’orientation d’Afritac Sud.
Renforcement de capacités
Une présidence qui a débuté, avant-hier, par une réunion du comité d’orientation dirigée par la ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Pour rappel, AFRITAC résulte de l’initiative de renforcement des capacités en Afrique du FMI, lancée en 2002. L’initiative cherche à renforcer les capacités des gouvernements et des institutions africains afin d’élaborer et mettre en œuvre de saines politiques macroéconomiques qui s’inscrivent dans leurs stratégies de réduction de la pauvreté. Dans son intervention, la ministre de l’Économie et des Finances n’a pas manqué de faire état de sa satisfaction en accueillant cette réunion. « Nous sommes déjà ravis à l’idée de vous accueillir à Madagascar en juin prochain pour la tenue physique de notre prochain Comité d’Orientation », a-t-elle déclaré. En ajoutant que « le renforcement des capacités des institutions publiques s’impose comme une priorité stratégique ». En effet, en soutenant les États membres à travers des programmes de développement ciblés, AFRITAC Sud vise à bâtir les fondations d’une croissance inclusive, résiliente et durable.
Engagements communs
Pour les 13 pays membres, la réunion s’inscrit dans une dynamique de faire preuve de résilience face à des déséquilibres macroéconomiques persistants, exacerbés par les vulnérabilités de la dette, les impacts climatiques, et les besoins urgents en investissements publics dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. La réunion d’avant-hier a été également l’occasion d’affirmer les engagements communs des pays membres d’AFRITAC Sud qui tiennent ainsi à partager une vision économique commune, en faisant un suivi du plan d’action commun et en validant le budget pour l’année 2025.
R.Edmond.