Le ciel se dégage de plus en plus pour Madagascar Airlines. La compagnie aérienne nationale retrouve la grande famille du transport aérien avec l’annonce de sa réintégration au sein de l’International Air Transport Association (IATA)
La nouvelle annoncée dimanche dernier sur le site de l’Association du Transport Aérien laisse en tout cas entrevoir l’espoir d’un redressement tant attendu de Madagascar Airlines.
Garantie de visibilité.On rappelle qu’Air Madagascar avait fait l’objet d’une exclusion de l’IATA, une première fois en 2016. En 2018, la compagnie a été de nouveau écartée. Une exclusion qui se justifie, précisons pour des raisons d’ordre financier et technique ou le défaut de paiement et qui entraîne notamment le blocage de l’émission des billets d’une compagnie aérienne à travers le Billing Settlement Plan (BSP) et l’IATA Clearing House. L’intégration au sein de ces deux entités importantes du transport aérien international est d’une importance particulière pour la compagnie aérienne nationale car elle permet de faciliter les transactions entre les compagnies aériennes et les agences de voyage. Cette réintégration constitue également une garantie de visibilité de Madagascar Airlines sur le marché mondial. Désormais, il est possible d’effectuer des vols vers des destinations comme Antananarivo ou Nosy-Be à travers un large réseau d’agences de voyages affiliées au BSP, ce qui couvre 70 à 90% du marché. En tout cas, avec le Certificat de Transport Aérien (CTA) héritée d’Air Madagascar et sa licence d’exploitation, Madagascar Airlines dispose grâce à cette réintégration au sein de l’IATA de tous les dispositifs réglementaires pour lui permettre d’afficher sa présence sur le marché de l’aviation civile internationale. Cette éligibilité découle par ailleurs des bonnes performances de Madagascar Airlines qui a passé avec succès la certification IOSA ou IATA Operational Safety Audit qui est une procédure destinée à faire valider, par un organisme agréé indépendant, la conformité du système qualité d’une organisation aux normes ISO 9000 ou à un référentiel de qualité officiellement reconnu. La certification donne aux contractants et au public, l’assurance qu’un produit, un processus ou un service est conforme à des exigences de qualité déterminées et que l’organisation certifiée respectait ce système qualité lorsque l’organisme de certification a effectué sa validation.
Phénix 2030.Cette réintégration intervient au moment où Madagascar Airlines est en pleine réalisation de son plan de redressement Phénix 2030. Un plan qui est passé notamment par la suspension du réseau international jugé à perte pour la compagnie qui se contente pour le moment du réseau intérieur qu’elle entend renforcer. Grâce notamment au renforcement de la flotte qui sera dotée d’ici peu de quatre nouveaux ATR 72-500. Pour l’acquisition de ces appareils, la compagnie a bénéficié d’une garantie souveraine de l’Etat. Au niveau de sa gestion interne, Madagascar Airlines poursuit également son processus de digitalisation, notamment par le renouveau du site web et la mise en place du système de revenu du management ainsi que la modernisation de l’infrastructure IT. On rappelle que le Plan Phénix 2030 nécessite un financement de 100 millions de dollars pour sa mise en œuvre. Un prêt de 20 millions de dollars a été déjà accordé par la Banque mondiale et l’Etat actionnaire a apporté son appui à travers un accord pour avancer ces fonds. Des financements auprès de bailleurs de fonds sont également prévus. Bref, Madagascar est en train de mobiliser tous les moyens pour lui permettre de retrouver son envol vers un avenir meilleur.
R.Edmond.
Mah, on verra pour combien de temps va marcher
Depuis combien de temps ces annonces sont affichées ?
Là, en plus vous annoncez 4 ATR !, c’était déjà le cas il y a 3 mois !.
Et où se trouve l’appareil commandé au constructeur brésilien et qui est toujours invisible ??
Aujourd’hui L’Express nous parle de l’autoroute reliant Tana et Tamatave en « oubliant! » quelques photos présentant cette construction qui avance à « toute allure »!!
L’Express présente les « makis » du 7 comme des qualifiés pour le Challenger de 2024/2025 sans noter que les équipes d’Afrique du Sud et du Kenya n’étaient pas celles qui jouent habituellement, puisque les « bocks »sont qualifiés, ce commentaire afin d’éviter aux supporters malgaches de penser que les « makis » auraient très bientôt leur place dans le « concert » mondial du Sevens rugby !
Merci à vous Midi de ne pas imiter le « baveux » ministériel !, votre patron n’étant pas ministre ?
Pas de fausses joies, revenir sur terre est douloureux, j’ai le souvenir des Makies au Cap en septembre 2022 qui avaient compris les différences de niveau entre elles et les cracks mais, PAS leurs dirigeants et la presse !
Veloma
Maintenant on peut commencé à trouver un avion !
Apres c’est pour le kerosene…. hourrah, Madagascar sort de la crise.