L’Allemagne est un pays modèle dans le domaine de ses engagements pour la protection de l’environnement. Une coopération entre Madagascar et ce pays est ainsi en vue pour lutter contre les trafics de bois de rose. La lutte contre les feux de brousse et le reboisement fait également partie d’une collaboration entre les deux parties. C’est ce qui ressort de la rencontre entre le ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany et l’Ambassadeur d’Allemagne à Madagascar, Harald Gerhrig hier à son département à Antsahavola.
Relâchés. « Des rumeurs circulent encore à l’étranger sur la recrudescence des exportations illicites de nos bois précieux. Mais de notre côté, de nombreuses tentatives d’expéditions via des petits bateaux surtout dans la partie de Mananara Avaratra ont été interceptées par nos agents, grâce à une forte collaboration avec les forces de l’ordre », tient à préciser le ministre de tutelle. En outre, il a soulevé que son équipe continue à mener les combats pour arrêter les trafiquants, plus précisément, les gros bonnets. En effet, « des gens qui ont été soupçonnés et enquêtés suite aux investigations de nos agents sont malheureusement relâchés une fois que l’affaire est portée au niveau de la Justice », a-t-il poursuivi.
Partenariat. Et parlant de stocks de bois de rose saisis à l’étranger, le ministre de l’Environnement, Anthelme Ramparany a fait savoir qu’un plan est maintenant établi pour déterminer leur utilisation. « Notre objectif est de faire bénéficier l’exploitation de nos richesses naturelles à toute la population malgache et non pas au profit d’une minorité », a-t-il enchaîné. Quant au projet de reboisement, le ministère de tutelle travaille déjà en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale sur le reboisement de 6 millions de plants par les élèves éparpillés dans toute l’île. Un autre partenariat avec le ministère du Tourisme est également en vue pour solliciter les touristes à planter des arbres. « Les partenaires techniques et financiers, ainsi que le secteur privé s’y mettent également », a-t-il conclu.
Navalona R.