
Solide. Le partenariat entre la Banque Africaine de Développement (BAD) affiche des résultats positifs.
Une coopération qui va encore se renforcer en ce moment où la BAD célèbre son soixantième anniversaire.
Outil efficace
Célébré hier au cours d’une cérémonie haute en couleurs, dans l’enceinte de la Tour Zital, qui abrite le siège de la représentation de la BAD, ce jubilé a été l’occasion pour les deux parties d’afficher leur volonté respective de renforcer leurs relations. « Le gouvernement de Madagascar est déterminé à rendre cette coopération encore plus solide », a déclaré la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, dans le discours qu’elle a prononcé à cette occasion. La ministre qui est par ailleurs, la gouverneure de la BAD à Madagascar, a ajouté que « cette coopération s’avère être un outil efficace pour faire reculer la pauvreté dans les pays membres de la BAD, dont fait partie la Grande Ile ». Adam Amoumoun, le représentant résident de la BAD à Madagascar a, pour sa part, fait état du bilan positif de la coopération. « Les résultats à mi-parcours actuels sont satisfaisants aussi bien en termes de ressources mobilisées qu’en nombre de réalisation sur terrain », a-t-il déclaré.
Résultats positifs
Sur ce point, justement, les chiffres parlent d’eux-mêmes quant aux résultats très positifs obtenus. Actuellement, Madagascar qui a adhéré à la BAD, depuis le 3 mai 1978, compte un portefeuille de 87 projets actifs pour un financement total de 7.446.012.859 dollars, dont un appui budgétaire et 86 projets d’investissements. Pour l’histoire, le projet de construction de la route Bealanana-Antsahabe a été la première opération approuvée par le Conseil d’administration de la BAD en 1977. La coopération concerne une dizaine de secteurs d’activité, à savoir l’agriculture, l’aide budgétaire, l’eau et l’assainissement, l’énergie, l’environnement, les finances, la gouvernance, les infrastructures, le social ainsi que des projets multisectoriels. Ces projets sont financés par 18 bailleurs régionaux et non-régionaux membres de la BAD. Outre la BAD, elle-même, on peut citer entre autres, la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique, (BADEA), la Banque Européenne d’Investissements (BEI) l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) ; Deustshe Bank, Eximbank China, Eximbank Korea ….
Bonne gouvernance
Concernant plus particulièrement le ministère de l’Economie et des Finances, ce département opère sur trois grands projets liés à la bonne gouvernance, en conformité avec la vision du président de la République Andry Rajoelina. Il s’agit, en l’occurrence du projet de Renforcement de la Gouvernance par la Digitalisation (PREGODI), du Projet d’Appui à la Mobilisation des Recettes Publiques (AMRP) ; et Projet d’Appui au Renforcement des Capacités d’analyse des facteurs de vulnérabilité structurelle et la promotion de l’économie bleue (ARCEB). Notons que la stratégie de la BAD à Madagascar contribue à réduire la fragilité du pays et la vulnérabilité de la population en apportant une réponse à certains besoins pressants ; à renforcer la gouvernance économique et financière… L’appui de la BAD peut être sous forme de dons ou de prêts concessionnels.
R.Edmond.
J’espère jouir les retombées de ces projets dans mon assiette !
La BAD est visible et mérite la coopération du gouvernement malgache qui travaille avec elle. Surtout le soutien des entrepreneurs privés qui ont un projet particulier pour développer leur territoire. Et ceci pour qu’il n’y ait pas de discrimination : lutter contre la pauvreté et la précarité et la pauvreté et l’insécurité alimentaire, responsabiliser les jeunes. Nous avons de nombreux projets. L’ ENTREPRISE STONE CLUB NOS NDRENAVANDAHY Olivier Stanislas. Qui a été envoyé au gouvernement qui a besoin de soutien. C’est pourquoi nous demandons à la BAD de fournir une assistance financière et matérielle dans la mise en œuvre de ces projets. La Patrie est sacrée