

Une rencontre entre Madagascar et la Banque mondiale s’est tenue avant-hier au Novotel Ivandry. Au menu, le Diagnostic Systématique du Pays (DSP) et le prochain Cadre de Partenariat Pays (CPP).
Défis. Comme son nom l’indique, le DSP consiste à identifier les réformes les plus prometteuses ainsi que les défis les plus importants pour le pays, aux fins d’améliorer le potentiel de croissance et d’assurer qu’il se traduise par une réduction rapide de la pauvreté. Ce qui cadre d’ailleurs avec le rythme de travail du président de la République qui avance à la vitesse d’un TGV. Quant au CPP, il s’agit du principal document de stratégie qui guide les interventions du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) dans le pays. Il s’appuie sur les priorités de développement du pays et tient compte des consultations avec l’ensemble des parties prenantes.
Partie malgache. La rencontre d’avant-hier, intervient trois semaines seulement après les réunions de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington où le président Andry Rajoelina s’est entretenu avec le président de la Banque mondiale, David Malpass, en présence de la Directrice Générale du FMI, Kristalina Georgieva. Lors de la réunion au Novotel, la partie malgache était représentée par une délégation gouvernementale conduite par la ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Pour sa part, la Présidence de la République était représentée par Murielle Ramanamirija, chargée de mission extérieure des affaires étrangères auprès du président et Mahery Randrianarison, un autre chargé de mission à Iavoloha.
R.O