« Cessez de clamer que la coopération malgacho-comorienne est en bonne voie. La situation est malsaine ! ». L’alerte ou interpellation, c’est selon, a été lancée hier par Me Saïd Larifou, président du parti comorien RIDJA -PACTEF lors de sa rencontre avec la presse. Il dresse un réel tableau sombre de présence bousculée entre les deux îles : « deux étudiantes comoriennes de 19 et 20 ans, inscrites dans un établissement privé malgache ont été contraintes de rentrer aux Comores à cause d’une situation de séjour irrégulière et un ingénieur comorien est dans une affaire de la justice malgache faute de visa de jour ; tandis qu’à Moroni, des travailleurs malgaches jouent à cache-cache avec les autorités comoriennes par peur d’être refoulés ». Dans la capitale malgache, depuis trois jours et ayant eu de contacts avec ses compatriotes, surtout les jeunes résidant à Madagascar, cet avocat président d’une ONG panafricaine «Waraba Afrique », spécialisé dans la défense des droits de l’homme et non moins né dans la Grande Île, réagit vivement sur cette situation morose de présence des âmes des deux îles. «Ce n’est pas acceptable qu’il n’y ait pas de libre circulation des personnes dans la région de l’Océan indien et en plus entre Madagascar et les Comores. C’est mon devoir d’interpeller les dirigeants des deux pays, du fait qu’il y a des liens historiques et culturels. Je les sollicite pour prendre des mesures adéquates », a-t-il annoncé. Et lui de faire savoir une mise en place, dans les jours qui viennent, d’une cellule de crise pour résoudre cette situation. Cette cellule d’urgence apportera « une solution juridique et administrative aux Comoriens à Madagascar et aux Malgaches aux Comores ». Saïd Larifou va jusqu’à interpeller le président comorien, Azali Assoumani, qui accorde une libre circulation avec le Kenya mais reste muet sur les îles de l’Océan indien. Dans la foulée, il informe que « le processus électoral actuel engagé par le régime Azali est irrégulier et entaché d’anomalies, pour ne citer que le refus de la CENI comorienne du vote des Comoriens à l’étranger ». « Nous allons nous battre et alerter la communauté internationale », a spécifié hier Saïd Larifou.
Recueillis par José Belalahy
alors lui, avec toutes les casserolles qu’il traine ! sa parole n’est surtout pas d’évangile ou plutot du Coran !