
L’atrocité gagne du terrain à Madagascar. Assassinats, règlements de compte, cambriolages, viols… font désormais partie du quotidien.
« C’est bouleversant ! Nous ne sommes même plus en sécurité chez nous. La menace semble à nos portes, comme si les ennemis étaient déjà dans la cour », s’affole une mère de famille.
Partout à Madagascar, les citoyens entendent : « Untel a été massacré par des voyous », ou encore : « Tel domicile a été cambriolé ». Certes, ce genre de faits existe même dans les pays les plus développés. Mais ici, dans l’un des pays les plus pauvres du monde, où l’indice de bonheur reste en dessous de la moyenne, la situation devient de plus en plus préoccupante.
Les Malgaches avancent à tâtons, comme sur des œufs pourris, si l’on peut dire ainsi. Ils vivent dans un déséquilibre permanent entre attentes et réalité. Or, cette réalité finit par les plonger dans une forme d’inertie. Sans issue, la population s’essouffle. Et le seul recours semble être l’élaboration d’un plan d’action efficace.
Malheureusement, ici, l’urgent et l’important, la vitesse et la précipitation, se confondent sans discernement. Inutile de dresser la liste des erreurs monumentales commises par des dirigeants ayant confondu le primordial avec le secondaire. D’ailleurs, cette confusion règne depuis une quinzaine d’années.
La culture malgache elle-même s’est peu à peu métamorphosée. Comme toujours, les mêmes excuses ressurgissent : pauvreté, conséquences de la pandémie, guerre en Ukraine… Certes, la planète traverse une crise, mais ces arguments manquent de fond.
Aujourd’hui, de nombreux pays africains tentent de reprendre en main leur destin, conscients que la misère n’est pas un sort inéluctable provoqué par des circonstances incontrôlables.
Et pourtant, de l’autre côté du canal du Mozambique, on se contente encore de faire semblant d’agir intelligemment, à coups de discours bien tournés mais sans action concrète. Le cœur, lui, semble résigné.
Il faut le reconnaître : Madagascar est à la traîne. Le pays peine même à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Quant à l’idée d’un Madagascar devenu « grenier de l’Océan Indien », elle semble bien loin de la réalité. C’est un peu Kotokely au pays des merveilles.
Iss Heridiny
Il n’y a que ce président Français de Madagascar qui voit que tout est parfait dans ce pays : la pauvreté est une vue de l’esprit et les Malgaches sont heureux . Il va continuer à insulter les Malgaches jusqu’à quand ?
Cette situation SOCIALE ne peut être résolue que si nous ne faisons un effort en soi-même, dans nos actes qutotidiens pour que nous ESSAYONS au moins d’être CITOYEN, d’être un bon Chrétien ou d’être un bon Musulman.. que sais-je ??..Pour accomplir à notre niveau personnel, un minimum d’Altruisme ,un minimum de RESPECT de l’ AUTRE.. Essayons au moins !
Dans un contexte plus supportable oui , mais là c’est un climat social invivable , qui serait favorable au » fitsaran’bahoaka » dans certains cas , un contexte de misère sans écoute, donc sans réponse , où l’individu sourd à tout prêchi-prêcha ( ventre affamé…), est acculé jusqu’à commettre l’extrême pour survivre ..
C’est une situation sociale, délétère et perdura voire va s’aggraver dans les années futures tant qu’à notre niveau personnel d’abord nous ne réagissons en tant que CITOYEN , que chrétien, que musulman..que sais je, être responsable, auprès de nos voisins,de nos membres de nos familles, de nos collègues.. pour ESSAYER au moins de CHANGER notre approche, notre gestes et comportements quotidiens à partir de demain quoi !