- Publicité -
samedi, juillet 5, 2025
AccueilSociétéMadagascar-Etats-Unis : Des projets à fortes retombées sur la sécurité alimentaire et...

Madagascar-Etats-Unis : Des projets à fortes retombées sur la sécurité alimentaire et agriculture

Les intervenants des projets lors de la rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis, le DG de l’USAID et le directeur de l’agribusiness du MAEP.

Plusieurs projets dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ont été mis en œuvre à Madagascar dans le dessein d’améliorer les pratiques agricoles, les rendements, la sécurité alimentaire et la nutrition dans le pays. Une rencontre entre les représentants des projets et l’ambassadeur des États-Unis, Michaël P. Pelletier, le directeur général de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), John Dunlop, et le directeur de l’agribusiness au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), Marina Rakotoniaina, a eu lieu récemment pour discuter des problèmes clefs du secteur agricole à Madagascar. Il s’agissait notamment de trouver les voies et moyens d’aider les agriculteurs à accéder aux nouveaux marchés locaux, régionaux et internationaux et les moyens efficaces d’introduire de nouvelles innovations et améliorations auprès d’agriculteurs habitués à une agriculture traditionnelle.

« Asotry » et « Fararano ». Deux projets, baptisés « Asotry » et « Fararano », ont été mis en œuvre au cours des cinq dernières années dans le domaine de la sécurité alimentaire, et financés par l’USAID à hauteur de 75 millions de dollars. Le projet « Asotry », géré par ADRA (Adventist Development and Relief Agency), vise la réduction de l’insécurité alimentaire dans les communautés des régions Amoron’i Mania, Haute Matsiatra et Atsimo Andrefana. Plus de 260.000 personnes ont bénéficié de ses activités. Quant au projet « Fararano », géré par CRS (Catholic Relief Services), l’objectif est de réduire l’insécurité alimentaire dans 464 villages dans les régions Atsinanana, Vatovavy Fitovinany et Atsimo Andrefana. Le projet est axé sur des objectifs liés à la santé, à la nutrition, à l’agriculture et aux moyens de subsistance et à la préparation aux catastrophes. 35.000 agriculteurs ont ainsi été formés, 95.000 mères et enfants ont bénéficié d’un appui nutritionnel, et des infrastructures d’irrigation et de drainage ont été mises en place sur 2704 hectares, tandis que 203 communautés ont été accompagnées dans l’obtention de la certification « débarrassée de la défécation à l’air libre ».

 “Peace Corps” et “Farmer-to-Farmer”. Peace Corps fait venir à Madagascar des bénévoles américains, pour travailler pendant deux ans aux côtés des dirigeants locaux afin de relever des défis urgents dans les domaines de la santé, de l’agriculture et de l’éducation. 35 bénévoles de Peace Corps travaillent actuellement dans l’agriculture au sein des communautés de 13 régions du pays, et collaborent avec leurs homologues malgaches pour résoudre les problèmes de production alimentaire et de nutrition dans leurs communautés. Quant au Programme Farmer-to-farmer, financé par l’USAID, il consiste à recruter des agriculteurs et techniciens agricoles bénévoles hautement qualifiés et expérimentés des États-Unis, pour des partenariats à court terme dans les pays en développement. L’objectif est de créer une croissance économique durable et diversifiée dans le secteur agricole. Le programme de Madagascar est axé sur les chaînes de valeur de l’horticulture, de l’élevage, de l’aquaculture et du riz et cherche à améliorer la qualité des cultures, les rendements et les revenus des agriculteurs.

PEER. Le programme « Subventions de partenariats pour une participation accrue à la recherche » ou PEER, finance les travaux de scientifiques et d’ingénieurs des pays en développement en partenariat avec des chercheurs financés par le gouvernement américain pour relever les défis du développement mondial. Un des bénéficiaires des subventions PEER à Madagascar, le Dr. Andrianjaka Ravelomanana, travaille avec une équipe dont l’universitaire et chercheur américain Brian Fisher, pour créer une nouvelle source commerciale de protéines à base de grillons pour Madagascar. Substituer la protéine de grillons aux protéines de vache dans certains produits alimentaires peut réduire considérablement les impacts environnementaux de la consommation de viande et réduire la malnutrition à Madagascar.

Recueillis par Hanitra R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici