Les échanges commerciaux entre Madagascar et les Etats-Unis seront renforcés, grâce à un partenariat entre les deux pays. Le ministre du Commerce et de la Consommation, Henri Rabesahala, l’a évoqué lors de la Journée USD organisée hier par l’ITBM (International Trade Board of Madagascar) à l’Hôtel Ibis à Ankorondrano. « Cette année, le pays a déjà exporté de nombreux produits portant une valeur de 38 millions USD en l’espace de quelques mois. Parmi laquelle, 3 millions USD constituent la valeur des produits de textile et d’habillement exportés dans le cadre de l’AGOA », a-t-il expliqué. La vanille, le girofle, les épices ainsi que les produits miniers comme le nickel et le cobalt sont parmi les produits phares expédiés aux USA.
Contraintes. « La méconnaissance de ces opportunités de marché, la non maîtrise de l’anglais des affaires et le problème logistique au niveau du transport maritime sont entre autres les contraintes empêchant les opérateurs à attaquer le marché américain », a fait savoir Herintsalama Rajaonarivelo, le président de l’ITBM. Raison de l’organisation de cette journée USA. « Nous avons également les compétences en matière de commerce de services via le développement des NTIC, comme le call center, le traitement comptable et le service de délocalisation. Le marché américain est une grande opportunité », a-t-il poursuivi. Toutes les parties prenantes reconnaissent qu’il n’y aura pas de développement sans le secteur privé. « Notre défi pour 100j dans le cadre du RRI est de mettre en place le Conseil de la Concurrence et le guichet unique à l’exportation en vue de le soutenir », a soulevé le ministre de tutelle.
Dialogue. En outre, le Conseiller Spécial du Président de la République en charge du dossier AGOA, Eric Randrasana, a également évoqué que l’Etat renforce toujours le dialogue public-privé pour assurer un développement harmonieux. Parlant de logistique au niveau du transport maritime, « la durée du trajet reliant Madagascar et les Etats-Unis, même en passant par des hub, comme en Afrique du Sud ou Maurice, a déjà réduit à 30 jours au lieu de 50 jours auparavant. Ce qui permettra de développer nos exportations diversifiées vers le marché américain », a-t-il conclu.
Navalona R.