
Le gouvernement continue les actions pour améliorer la coopération avec les partenaires techniques et financiers. Avec plutôt de bons résultats
Les relations entre Madagascar et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) sont au beau fixe. C’est ce qui ressort en tout cas, de la revue de la coopération entre le FNUAP et le gouvernement malgache qui s’est déroulée hier à l’hôtel Panorama.
Progrès significatif
« Madagascar a accompli un progrès significatif à travers la collaboration avec le FNUAP, notamment sur le plan de l’adoption de mesures incluant toutes les couches sociales, visant à restaurer la dignité de la population et l’égalité Homme et Femme. Il est aussi à rappeler que l’appui technique du FNUAP a permis à Madagascar en 2018 d’effectuer le RGPH-3, ou troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat. Dans les années à venir, ces mesures amélioreront la condition de vie de la population malgache, et permettront de réduire progressivement les inégalités et les violences basées sur le genre » a notamment déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato lors de cette revue. Faut-il en effet rappeler que le ministère de l’Economie et des Finances est le coordinateur du programme de coopération avec le FNUAP. Outre, cette revue semestrielle de la collaboration entre les deux entités sur le programme 2019 , il a été également procédé à l’examen des résultats des efforts déployés pendant les 25 années de mise en œuvre de la CIPD (Conférence Internationale sur la Population et le Développement).
Interactive
Les objectifs de cette revue sont notamment de partager de façon interactive les résultats atteints au cours du premier semestre 2019 ; de montrer les impacts des interventions sur les bénéficiaires et au niveau de chaque région ; analyser les problèmes et contraintes dans la mise en œuvre du programme ; et enfin de formuler les recommandations pour l’amélioration du programme. Trois résultats transformateurs sont dans la ligne de mire de cette coopération. A savoir : l’élimination des décès maternels évitables, l’élimination des besoins non satisfaits en planification familiale, et l’élimination de la violence basée sur le genre et des pratiques néfastes.
R.Edmond.