De la gouvernance de la mer à l’économie bleue en passant par la convention des Nations Unies sur les droits de la mer, divers enjeux en matière d’affaires maritimes ont été abordés, vendredi, à l’Académie Malgache par la secrétaire d’Etat chargée de la Mer.
« Madagascar vers une nouvelle vision pour l’Océan ». A travers cette communication faite à l’Académie malgache, vendredi dernier, la secrétaire d’Etat chargée de la Mer, Randrianarisoa Léonide Ylénia, a partagé la nouvelle vision de la Grande île, désormais plus tournée qu’auparavant, vers l’océan. C’était ainsi devant une pléthore de connaisseurs et d’initiés, et aussi de profanes mais avides de connaissances sur les questions relatives à l’océan et à l’économie bleue, qu’elle a exposé les grands enjeux que représentent la gouvernance de la mer et la sécurisation des ressources marines. Un vaste chantier où tout est à construire par un département nouvellement mis en place et composé d’une équipe jeune, déterminée à relever le défi.
Institutionnalisation. La question de gouvernance concernant les affaires maritimes a été particulièrement mise en avant, dans cette nouvelle vision de Madagascar pour l’océan, tout comme la complexité de cette mission qui relève autant de la diplomatie que de la technicité, pour ne citer que cela. Si le volet enjeux économiques a notamment retenu l’intérêt de l’auditoire, celui relatif à la délimitation de notre frontière maritime et de la juridiction nationale en termes d’espace océanique, a également suscité un vif intérêt de l’assistance lors de cette communication, dans la mesure où l’enjeu est, là encore, extrêmement vaste. Une partie de cet objectif de délimitation est actuellement déjà atteinte. Le secrétariat d’Etat chargé de la Mer (SEMer), rappelons-le, est une nouvelle structure institutionnelle des affaires maritimes qui traduit pour Madagascar un fait inédit qu’est l’institutionnalisation de la gouvernance de la mer et de la sécurisation des ressources marines.
Hanitra R.