Le nouvel Ambassadeur du Pakistan à Madagascar, SEM Muhammad Arshad Jan, a été reçu par le président du Sénat Herimanana Razafimahefa, mercredi dernier, dans ses locaux au Palais de Verre à Anosikely.
Le renforcement de la coopération bilatérale sur plusieurs domaines a fait l’objet de discussions entre les deux parties, à cette occasion. Parmi lesquels, l’agriculture surtout la riziculture et la transformation agro-alimentaire ont été évoquées. En effet, le Pakistan figure parmi les grands pays producteurs de riz dans le monde. La coopération entre Madagascar et le Pakistan se focalise ainsi sur les échanges d’expériences dans ce domaine afin de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance en riz de la Grande île. En outre, le président du Sénat Herimanana Razafimahefa a soulevé que son institution a pour mission de soutenir les Collectivités Territoriales Décentralisées sur les plans social et économique, outre son rôle de légiférer.
Attrait des investissements
Dans la même foulée, « Nous facilitons en même temps l’attrait des investissements étrangers à Madagascar, pour ne citer que l’implantation des entreprises pakistanaises au profit de ces démembrements de l’Etat », a-t-il enchaîné. Pour sa part, le nouvel Ambassadeur du Pakistan à Madagascar, SEM Muhammad Arshad Jan, a particulièrement salué les efforts entrepris par le Sénat en matière de préservation de l’environnement via son plus grand projet de reforestation. « La lutte contre le changement climatique constitue une lutte commune entre Madagascar et le Pakistan. C’est pourquoi nous allons prioriser le domaine de l’environnement, notamment la reforestation dans le cadre de ce renforcement de la coopération bilatérale », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, les deux parties se sont convenues de mettre en place un groupe d’Amitié Madagascar-Pakistan en vue de développer la coopération entre les parlements des deux pays.
Par ailleurs, interrogé par la presse concernant les rumeurs sur son éventuel remplacement, le président du Sénat Herimanana Razafimahefa a réitéré qu’il continue de travailler en tant que Chef d’Institution, pour le bien du pays, et ce, en se référant à la Constitution. Cette loi stipule que son mandat s’étale sur cinq ans, il assurera ainsi l’intérim au cas où le président de la République actuel se porterait candidat aux prochaines élections.
Navalona R.