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mercredi, juillet 30, 2025
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UNOC-3 : Madagascar se positionne en matière de protection de la biodiversité océanique

En moins de trois mois, trois actions majeures menées par Madagascar se révèlent à l’international en matière de transition bleue et de protection de la biodiversité marine.

D’une part, l’officialisation de la plus grande zone clé pour la biodiversité marine et côtière à Madagascar, s’étendant sur plus de 17 000 km², et d’autre part, la célébration, début juin, de la journée mondiale de l’environnement qui a été l’occasion du lancement officiel de l’aire marine et terrestre protégée « SORKAI » à Sainte-Marie, sur une surface de 260 000 hectares. Et enfin, mais non des moindres, le projet de port vert de Manompana qui conjugue décarbonation portuaire, économie bleue et aquaculture marine régénérative, dans une vision intégrée du littoral. Voilà trois actions majeures menées à Madagascar dans le domaine de transition bleue et de protection de la biodiversité marine et qui se révèlent à l’international. A l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3) qui se tient à Nice, Madagascar réaffirme sa position dans ces domaines sur lesquels l’espoir est permis pour le pays, à condition de faire les bons choix.

Port décarboné. Concernant Manompana en particulier, cette zone pilote pour un port décarboné et une gestion côtière régénérative, sera entièrement au service des communautés côtières. Il a été conçu dans une logique low-tech et de résilience locale. Ainsi, ce port combinera à la fois une flotte artisanale électrifiée et à propulsion vélique pour des usages multiples tels les navettes pour passagers, embarcations de pêche, ou encore cargos côtiers ;  une centrale solaire mutualisée pour la recharge des batteries ; un chantier naval pour l’assemblage local des moteurs électriques et la construction biosourcée des navires ; des infrastructures modulables pour les quais, le stockage, ou encore la gare maritime. S’y ajoutent les services intégrés, touchant les domaines de la transformation, les circuits courts, et la formation.

Aquaculture multitrophique intégrée

Manompana, à travers la commune, recherche également à protéger sa biodiversité marine à travers la création d’une Aire marine protégée gérée par la redevabilité sociétale, et s’inscrit dans les principes du manifeste international pour l’aquaculture marine régénérative. Avec l’apport de conseils des professionnels, la commune sera en mesure de développer progressivement des activités comme la mytiliculture, l’algoculture, la conchyliculture et l’élevage d’holothuries. Le tout, dans une approche multitrophique, sans intrants, et avec des espèces indigènes, respectueuses de la biodiversité locale. 

Innovation malgache. Ce projet de la commune de Manompana se divulgue au public international durant l’UNOC-3, à travers son ambassadrice et des acteurs impliqués dans l’émergence du nouveau paradigme océanique qui sont Anne Marie Marc, océanologue, Tristan Macquet et Benjamin Denjean, spécialistes de l’aquaculture régénérative. Une occasion pour eux de démontrer la vitalité de l’innovation à Madagascar et la prise de conscience mondiale de l’importance des océans. 

Hanitra R.

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7 Commentaires

  1. la montée en puissance de Madagascar comme acteur engagé dans la transition bleue, illustre une volonté politique et locale d’anticiper les grands enjeux océaniques. La mise en place d’aires marines protégées, comme SORKAI, ainsi que le port vert de Manompana, traduit une gestion intégrée du littoral qui allie conservation, technologies sobres, et développement économique. L’approche multitrophique et régénérative de l’aquaculture constitue une voie d’avenir pour nourrir les populations tout en restaurant les écosystèmes marins. Cette dynamique, portée par des expertises locales et une volonté de collaboration internationale, incarne le futur d’une gouvernance raisonnée des océans, centrée sur la redevabilité sociétale. Enfin, l’exposition de ces projets à l’UNOC-3 marque une reconnaissance internationale de l’innovation malgache et de son potentiel à inspirer d’autres territoires côtiers.

  2. Voir se révéler une transformation profonde dans la manière de penser la gestion des océans, où les femmes occupent désormais une place centrale est porteur de sens et d’avenir durable. À travers la figure d’Anne Marie Marc, ambassadrice du projet de Manompana à l’UNOC-3, on perçoit l’émergence d’un leadership féminin engagé dans la construction du nouveau paradigme océanique. Cette présence féminine n’est pas symbolique : elle incarne une vision plus inclusive, sensible aux liens entre nature, communauté et transmission. Dans un modèle de gouvernance qui mise sur la redevabilité sociétale, la voix des femmes devient un levier essentiel pour assurer justice environnementale et cohésion sociale. Madagascar, en mettant en lumière ces actrices du changement, montre que l’avenir des océans se construira aussi au féminin, dans l’écoute, le soin et l’innovation partagée..

  3. C’est une grande fierté de voir l’émergence d’un modèle malgache de gestion durable des océans, ancré dans les réalités locales et tourné vers l’avenir. À travers la création d’aires protégées, le développement d’un port décarboné et l’aquaculture régénérative, Madagascar pose les bases d’une économie bleue respectueuse de la biodiversité. La logique low-tech et l’implication des communautés locales renforcent la résilience face aux défis climatiques et sociaux. Ces actions montrent qu’une transition bleue est possible, dès lors qu’elle s’appuie sur une vision cohérente, des savoir-faire partagés et un engagement collectif. Présenté à l’UNOC-3, ce projet porte un message d’espoir pour d’autres pays insulaires en quête de solutions durables et équitables.

  4. C’est important de voir à quel point les femmes jouent un rôle clé dans l’émergence d’un nouveau rapport à l’océan, fondé sur le soin, la transmission et l’intelligence collective. La présence d’Anne Marie Marc comme ambassadrice du projet à l’UNOC-3 symbolise cette montée en puissance d’une expertise féminine, à la fois scientifique, engagée et profondément connectée aux enjeux de terrain. Dans la transition bleue portée par Madagascar, les femmes ne sont plus en marge, mais bien au cœur des dynamiques de décision, de gestion et d’innovation. Leur implication reflète une approche plus holistique et équitable des écosystèmes marins, où la durabilité passe aussi par l’inclusion des savoirs et des responsabilités partagés. Ce changement de regard, porté par des voix féminines, contribue à redéfinir l’océan non comme un espace à exploiter, mais comme un bien commun à régénérer ensemble.

  5. C’est important de voir à quel point les femmes jouent un rôle clé dans l’émergence d’un nouveau rapport à l’océan, fondé sur le soin, la transmission et l’intelligence collective. La présence d’Anne Marie Marc comme ambassadrice du projet à l’UNOC-3 symbolise cette montée en puissance d’une expertise féminine, à la fois scientifique, engagée et profondément connectée aux enjeux de terrain. Dans la transition bleue portée par Madagascar, les femmes ne sont plus en marge, mais bien au cœur des dynamiques de décision, de gestion et d’innovation. Leur implication reflète une approche plus holistique et équitable des écosystèmes marins, où la durabilité passe aussi par l’inclusion des savoirs et des responsabilités partagés. Ce changement de regard, porté par des voix féminines, contribue à redéfinir l’océan non comme un espace à exploiter, mais comme un bien commun à régénérer ensemble.

  6. Voir se révéler ainsi une stratégie ambitieuse et cohérente de Madagascar pour une gestion raisonnée de ses espaces marins est porteur d’espoir. En combinant préservation de la biodiversité, innovation technologique sobre et inclusion des communautés locales, le pays propose une voie originale et exemplaire pour la transition bleue. Le port vert de Manompana, pensé comme un écosystème au service du vivant, illustre parfaitement cette volonté de concilier développement et régénération. L’approche intégrée, qui va de la propulsion vélique à l’aquaculture multitrophique, montre qu’il est possible de repenser les usages maritimes dans le respect des équilibres naturels. En se positionnant à l’UNOC-3 avec ces projets porteurs d’avenir, Madagascar affirme qu’un autre rapport à l’océan est non seulement souhaitable, mais déjà en marche.

  7. Un tournant décisif pour Madagascar dans la manière de concevoir la gestion de ses espaces marins, avec une vision à la fois durable, locale et innovante. Le port vert de Manompana incarne une nouvelle génération d’infrastructures qui respectent les écosystèmes tout en répondant aux besoins des communautés côtières. L’intégration de l’aquaculture régénérative, sans intrants et avec des espèces locales, montre qu’une production nourricière peut aussi être un levier de restauration écologique. Ces initiatives ouvrent la voie à un futur où la protection de la biodiversité et l’économie ne s’opposent plus mais se renforcent mutuellement. À l’échelle internationale, elles placent Madagascar comme un exemple crédible d’une gouvernance océanique fondée sur la sobriété, la résilience et la co-construction.

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