Le ministère des Affaires étrangères dirigé par Rasata Rafaravavitafika à travers la signature de l’Accord Samoa vient consolider les liens de coopération avec l’Union européenne.
𝑀𝑎𝑑𝑎𝑔𝑎𝑠𝑐𝑎𝑟 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑟𝑑 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙’𝑈𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑝𝑒́𝑒𝑛𝑛𝑒 (𝑈𝐸) 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑠 𝐸́𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠, 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑂𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝐸́𝑡𝑎𝑡 𝑑’𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑟𝑎ï𝑏𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑃𝑎𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑂𝐸𝐴𝐶𝑃), 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑’« 𝐴𝑐𝑐𝑜𝑟𝑑 𝑑𝑒 𝑆𝑎𝑚𝑜𝑎 », le 13 février 2024. C’est ce qu’on peut lire sur la page du ministère des Affaires étrangères hier. Avec cette signature, la Grande ile s’est rattrapée sur cette décision qu’elle n’a pas pu prendre l’année dernière, en raison de la période électorale et l’absence d’un président élu pour signer ce nouvel accord de partenariat ACP-UE. Un retard qui a privé la Grande île de sa participation aux discussions sur la coopération entre les deux blocs depuis la fin de l’année 2023 mais qui a également conduit à la suspension de sa coopération avec la Banque européenne d’investissement (BEI), comme exposé dans le compte rendu du dernier Conseil des ministres du 7 février.
Trois priorités
En effet, après l’expiration de l’accord de Cotonou en décembre 2023, l’Accord de Samoa constitue le nouveau cadre juridique global qui régira les relations entre l’UE et les 79 pays de l’OEACP pour les 20 prochaines années. « Cette signature marque une étape décisive pour le gouvernement malgache car cela confirme ses engagements face aux défis mondiaux prévus par l’accord, tels que le changement climatique, la gouvernance des océans, les migrations, la santé, la paix et la sécurité », indique la missive avant d’ajouter que « la signature de cet Accord est d’autant plus importante qu’il constitue une base solide pour le renforcement des liens déjà étroits avec l’UE. Il est primordial que toutes les parties prenantes restent engagées ensemble dans la poursuite des 17 objectifs de Développement Durable (ODD) ». Selon encore le ministère des Affaires étrangères, cet instrument prévoit d’ailleurs un large éventail de priorités stratégiques qui s’alignent parfaitement avec les trois priorités du président malgache, notamment la valorisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance.
Le pays peut espérer différents avantages et retombées grâce à cette signature. « L’Accord permet également d’intensifier et de diversifier les relations commerciales établies depuis l’Accord de Cotonou », précise le MAE. La signature de ce nouvel accord consolidera également, selon encore le MAE, les liens de coopération entre Madagascar et l’Union européenne, ce qui a permis à la Grande île, jusqu’ici, de tirer profit des financements des institutions telles que la BEI ou le Neighbourhood, development and international coopération instrument (NDICI) qui a pris le relais du Fonds européen d’investissement (FED).
Recueillis par Julien R.