La revue à mi-parcours de l’exercice 2025 a permis aux parties prenantes d’identifier les bonnes pratiques à renforcer et d’ajuster les stratégies en cours pour un meilleur impact sur la vie des femmes, des jeunes et des communautés
Ce bilan intermédiaire montre des avancées importantes, grâce à l’implication des ministères partenaires, des ONG et les associations, des agents de santé, des jeunes et des communautés. Les propos sont de l’UNFPA quant aux résultats obtenus des initiatives menées durant le premier semestre de l’année en cours. Le programme de coopération 2024-2028 entre Madagascar et cet organisme onusien franchit ainsi une étape significative si l’on s’en tient à ce qui a été avancé en marge de la revue conjointe récemment organisée par le ministère de l’Économie et des Finances et l’UNFPA et les acteurs impliqués. Des progrès en matière de santé sexuelle, reproductive et de lutte contre les violences basées sur le genre ont été salués.
Palpables
Les résultats de ce premier semestre 2025 sont concrets. Plus de 65 000 survivants de violences basées sur le genre ont bénéficié de services de soins essentiels ; six écoles de sages-femmes ont été modernisées selon des normes alignées à celles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ; 690 femmes ont été opérées avec succès pour réparer des fistules obstétricales. Enfin, 920 jeunes ont été formés en leadership, plaidoyer et consolidation de la paix. Pour l’UNFPA, ces avancées traduisent l’engagement collectif des parties prenantes. Il conviendrait de noter que ce bilan intermédiaire s’inscrit dans le cadre du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF 2024-2028). Cette avancée rappelle qu’un développement humain inclusif et durable passe par une action coordonnée pour garantir à chaque femme une maternité sûre, à chaque jeune un avenir digne, et à chaque fille une vie sans violence.
José Belalahy