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lundi, mai 13, 2024
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Magro Behoririka : Marc Ravalomanana dénonce des fraudes au 1er tour

« Dada » reproche aussi à ses adversaires politiques, particulièrement au clan Rajoelina de vouloir provoquer des troubles.

A dix jours du second tour, l’ancien président, Marc Ravalomanana est monté au créneau pour dénoncer l’existence de fraudes électorales lors du premier tour de la Présidentielle qui s’est déroulé le 25 octobre dernier. Durant son intervention en direct par téléphone au Magro Behoririka, l’exilé politique d’Afrique du Sud a incité ses partisans à multiplier leurs efforts pour défendre leurs choix le 20 décembre prochain. « Le tolona ne prendra fin qu’au retour au pays de Dada », a-t-il soutenu. Il, c’est Ravalo qui, tout en se félicitant de la victoire de sa mouvance lors du 1er tour, a profité de cette occasion pour pointer du doigt les injustices et les « hala-bato ». « C’est injuste de voir que notre score qui était de 30% ait été diminué à 20% », a-t-il soutenu. Selon l’ancien président, « ces fraudes ont été constatées par les observateurs nationaux et internationaux, mais aussi par les Ambassadeurs de plusieurs pays européens qui m’ont rencontré en Afrique du Sud ». Par ailleurs, Marc Ravalomanana reproche à ses adversaires politiques, particulièrement au clan Rajoelina de vouloir provoquer des troubles. Il considère l’arrestation en pleine période électorale, du membre du Congrès de la Transition Hilarion Rarison, comme de la provocation. L’ex-président de la République a aussi pointé du doigt le laxisme de la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition (CENI-T) et de la Cour Electorale Spéciale (CES) qui n’ont pas réagi face à ces injustices.

Illégalités. En outre, l’exilé politique d’Afrique du Sud a dénoncé le président de la Transition, Andry Rajoelina qui fait campagne aux côtés de son poulain, le candidat Hery Rajaonarimampianina. Une réalité qu’il considère de contraire à la Constitution et aux textes régissant les élections. « Qu’en est-il des principes de la neutralité des autorités », se demande « Dada ». Face à ces « problèmes », Marc Ravalomanana interpelle le Médiateur en chef, Joaquim Chissano et la présidente de la CENI-T, Béatrice Atallah. Selon lui, ces hauts responsables font deux poids deux mesures sur la situation à Madagascar. Une manière à lui de faire pression sur ces derniers afin de prendre leurs responsabilités pour mettre fin aux illégalités autour du processus électoral. Et ce, en vue de concrétiser la tenue d’élections véritablement libres, transparentes, démocratiques et acceptées par tous. « L’élection du 20 décembre prochain mettra fin à la crise si la CENI-T et la CES prennent leurs responsabilités et respectent leur neutralité », a martelé Marc Ravalomanana. Une interpellation qui survient à 10 jours du scrutin. Cette déclaration reflète également, en quelque sorte, que la mouvance Ravalomanana n’acceptera pas les fraudes lors du second tour. Au cours de cette intervention au Magro Behoririka, l’ancien président n’a pas manqué de rendre hommage à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela.

Davis R

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