Les « Zanak’i Dada » ne cessent de revendiquer le retour de Marc Ravalomanana au pays. Et de citer que si l’on voulait vraiment parler de « Fihavanana », il faudrait considérer le cas de l’ancien président.
Malgré la pluie fine qui a persisté avant-hier, cela n’a pas empêché les « Zanak’i Dada » de venir assister à leur réunion quotidienne au Magro Behoririka. Lors de son intervention, Henri Randrianjatovo, de se demander pourquoi on ne publie pas les noms de ceux qui sont impliqués dans le trafic illicite des bois de rose ? A lui de dénoncer également que les conditions de vie des gens ne se sont guère améliorées depuis 2009. Et d’enfoncer le clou « l’Etat n’a pas les moyens de payer le salaire des enseignants, or il voudrait brûler le bois de rose. Sans l’intervention de l’Union européenne, le pouvoir serait passé à l’acte. Si l’on voudrait vraiment instaurer la bonne gouvernance les dirigeants devraient procéder à des enquêtes. Il est grand temps pour le peuple de se ressaisir car le pays est au bord du gouffre ». Faut-il rappeler que cela fait plus de cinq ans que les partisans de l’ancien président revendiquent le retour de ce dernier. Des meetings qui ont commencé au jardin d’Ambohijatovo, puis au Magro Ankorondrano pour finir au Magro Behoririka.
Retour de Ravalo. L’ancien membre du Conseil Supérieur de la Transition a déclaré également que « dès qu’on parle du retour du président Marc Ravalomanana l’on brandit toujours les décisions de justice ». Il n’a pas manqué aussi de parler du discours du président de la République Hery Rajaonarimampianina qui a parlé de la notion du Fihavanana pour faire sortir les deux journalistes de la prison. Et d’enchaîner que la Feuille de route n’a pas été encore respectée. Faisant sans doute allusion à l’article 20 qui stipule le retour sans condition des exilés politiques y compris Marc Ravalomanana. D’ailleurs, c’est le leitmotiv des partisans du président en exil, qui parlent toujours du retour de « Dada ».
Dominique R.