Personne ne peut dire que les forces de l’ordre malgaches ne respectent pas les droits de l’homme. Les contenus et les recommandations de cette loi universelle sont toujours respectés, même si ses principes et ses recommandations ne sont plus appliqués dans plusieurs pays du monde. On en parle pour souligner que cette législation, reconnue internationalement pour établir la paix et la sécurité dans le monde, ne répond plus à la situation actuelle, comme c’est le cas dans notre pays, Madagascar. Comment qualifier un pays ou un État où, en un mois, une dizaine de personnes sont tuées par les forces de l’ordre pour avoir commis des délits et des crimes ? On en parle uniquement pour attirer l’attention des responsables et des autorités concernées, car la situation actuelle est alarmante. Entendre parler du nombre croissant de bandits abattus par les forces de l’ordre lors de poursuites ou d’interventions sporadiques est effrayant. Cet événement qui s’est produit dans le district de Mahabo, région Menabe, le 1er juillet 2023, en est un exemple. Deux individus présumés être des dahalo (bandits de grand chemin) et auteurs de vols de bovidés ont été abattus par la police dans ce district, plus précisément dans le fokontany de Tsarahonenana. Le 1er juillet 2023, vers 18 heures 50, ces malfaiteurs, déjà réputés comme étant des bandits dangereux et recherchés depuis des mois, ont tenté de commettre leurs méfaits dans le fokontany lorsque les forces de l’ordre, alertées à temps, les ont surpris en flagrant délit.
T.M.
