Le coup d’envoi de la grande messe sportive des fonctionnaires a été officiellement donné le week-end dernier au Village Touristique de Mahajanga. Jusqu’au 15 août, plus de 20 000 agents de l’État, issus de 21 régions, se mesureront dans un esprit de fraternité à l’occasion des Jeux nationaux de l’Association Sportive Interministérielle pour l’Entretien des Fonctionnaires (ASIEF). Plus qu’un simple événement sportif, ce rendez-vous s’affirme comme une stratégie nationale de bien-être, portée par un message fort de son président, Jean Aimé Andrianarison.
En effet, lors de la cérémonie d’ouverture rehaussée par la présence de sept ministres, le président de l’ASIEF a rappelé avec insistance les objectifs vitaux de l’association qu’il dirige. Il a mis un accent particulier sur l’impératif de la pratique sportive pour endiguer les fléaux sanitaires qui touchent le service public. « Notre mission première est de réduire les cas de décès prématurés et de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires ou certains cancers parmi les fonctionnaires », a-t-il déclaré.
Appuyant ses propos sur les données de l’OMS, Jean Aimé Andrianarison a souligné que le sport permet de réduire de 30% les maladies cardiovasculaires et de 27% le diabète. Ces chiffres illustrent l’impact direct de l’activité physique sur la santé et, par conséquent, sur l’efficience de l’administration. Les efforts de sensibilisation portent leurs fruits, puisque le taux de fonctionnaires pratiquant une activité sportive est passé de 25% à un niveau remarquable de 90%. Le président a salué les ministères qui facilitent cette pratique en aménageant des infrastructures ou en octroyant du temps dédié.
Placée sous le thème « Niveler le terrain de jeu : le sport au service de l’inclusion sociale », cette édition vise également à renforcer la cohésion et à promouvoir l’image d’un fonctionnaire modèle. « Ces Jeux nationaux ne sont pas qu’un événement sportif, mais une stratégie nationale de bien-être pour un service public plus sain et plus performant », a conclu le président Andrianarison. Un message clair : la santé des agents de l’État est une condition sine qua non du développement national.
T.H
