- Publicité -
samedi, décembre 20, 2025
AccueilÀ lireMaintien de l’ordre public : Dérives autoritaires du régime HVM

Maintien de l’ordre public : Dérives autoritaires du régime HVM

A Fort-Dauphin, des éléments des forces de l’ordre pénètrent dans un domicile privé pour réprimer la réunion des militants du TIM.

Désormais, toute réunion politique organisée dans un domicile privé est interdite.

Du jamais vu ! C’est la conclusion qui s’impose au vu de ce qui s’est passé ces derniers temps à Toliara et à Fort-Dauphin. Et pas plus tard qu’hier à Ambovombe Androy où le préfet s’est permis de pénétrer dans un domicile privé pour interdire une rencontre que l’ancien président Marc Ravalomanana a programmée pour ses partisans locaux. Le représentant de l’Etat territorialement compétent est le premier responsable du maintien de l’ordre public en tant que président de l’OMC (Organisme Mixte de Conception), certes, mais il ne doit intervenir que là où toute manifestation risque de porter atteinte à cet ordre public. Là, il assure une mission de police administrative qui consiste à prendre des mesures de prévention. Raison pour laquelle, toute organisation politique qui veut organiser une manifestation dans un endroit public doit demander une autorisation auprès de l’autorité compétente. A partir du moment où cette organisation politique choisit un endroit privé et clos pour son rassemblement, cette autorisation n’est pas nécessaire. Ce qui s’est passé hier à Ambovombe Androy dépasse l’entendement et engage la responsabilité du préfet qui risque d’être accusé de violation de domicile. Reste à savoir si l’ancien député TIM dont le domicile familial a hébergé la réunion conduite par Marc Ravalomanana va porter plainte.

Approche tribaliste. Non seulement le régime HVM abuse de ses autorités pour tuer la démocratie et la liberté individuelle, mais il a également recours à une approche tribaliste pour empêcher ses adversaires politiques de mettre les pieds dans certaines régions de l’île. Les autorités politiques locales, complètement acquises à la cause du HVM, optent pour cette approche qui est, non seulement loin de favoriser la stabilité à l’approche des échéances électorales, mais ne contribue pas à la concrétisation de la réconciliation nationale. Devant ces faits flagrants, le Conseil du « Fampihavanana Malagasy » (CFM) brille par son silence. Cet organe en charge de la réconciliation nationale n’a jamais rappelé à l’ordre les auteurs des inscriptions manifestement à caractère tribaliste brandies par des groupes des jeunes lors de la visite à Toliara de l’ancien président Marc Ravalomanana. Hier, le fait s’est produit dans l’Androy, région d’origine du président du CFM Maka Alphonse. Bon nombre d’observateurs s’interrogent déjà sur l’utilité du CFM qui va dévorer l’argent des contribuables et la neutralité politique de ses membres.

R.Eugène

- Publicité -
- Publicité -
Suivez nous
419,278FansJ'aime
14,461SuiveursSuivre
5,417SuiveursSuivre
1,920AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

4 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici