Pas encore d’issue pour le dossier sur le maintien en activité des enseignants-chercheurs ayant atteint ou dépassé l’âge de 70 ans.
Ce volet a été abordé, une fois de plus, par le Syndicat des Enseignants-chercheurs et Chercheurs-enseignants (SECES) section Antananarivo, lors de son assemblée générale, jeudi dernier. Le président du syndicat regrette que ce dossier fasse du sur-place depuis plus d’une année. « La question du maintien en activité a déjà été au cœur des discussions avec le Premier ministre et le 17 janvier 2020, au terme de la grève menée par le SECES, il a été convenu entre les deux parties que le dossier allait à nouveau être renvoyé au niveau du collège des enseignants. Le maintien en activité des enseignants-chercheurs serait alors approuvé pour ceux ayant rempli les critères, validés par le collège des enseignants et le collège des chercheurs, ainsi que par le ministre de tutelle. Mais aujourd’hui, alors que le dossier est ficelé, rien ne bouge du côté de la primature », a déclaré le président du SECES section Antananarivo, le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina. Mention a également été faite par le président du SECES section Antananarivo du projet de loi relatif au statut des enseignants et chercheurs et des chercheurs-enseignants de l’Enseignement supérieur, ayant déjà fait l’objet d’une décision au niveau de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), mais qui reste toujours en suspens, faute de promulgation.
A noter que le SECES tiendra bientôt son conseil national dont la date reste encore à déterminer dans le cadre d’une assemblée générale. La tenue d’un conseil national, déjà sollicitée par le SECES Fianarantsoa et Toliara, sera ainsi effective dans un futur proche. Quant au SECES section Antananarivo, l’assemblée générale a décidé, concernant les membres du bureau arrivés en fin de mandat, de la poursuite de leurs activités jusqu’à la fin de cette année.
Hanitra R.
